OMR, dont le sens des initiales s'est perdu au fil du temps, pratique avec art l'électronique douce et la pop synthétique. Pop songs et atmosphère électronique, l'électro-pop de OMR coule depuis la rencontre de Virginie Krupa, le joli brin de voix qui officie derrière le micro, et de Alex Brovelli, le magicien derrière les machines, qui assemblent les sons comme d'autres les mots. Après être passé chacun successivement par des périodes punk, pop, rock, ou new-wave et gothique, le duo sombre dans l'électronique. Formé il y a 4ans, le groupe distille une musique qui se rapproche de formations tel que Lali Puna ou M83, par exemple.
Infos sur OMR

> Lire la dépêche

Liens pour OMR
- OMR.com: Site Officiel
(448 hits)
OMR discographie sélective
lp :
Superheroes crash
...
Liens Internet
- The HardCore Source : Webzine HardCore
- Coreandco Webzine : Le zine qui en veut en-core...
- La Grosse Radio : le site de La Webradio Rock
Indus > OMR
Biographie > OMR
OMR / Chronique LP > Superheroes crash
OMR revient avec un nouvel opus envoûtant, Superheroes crash, rempli de mélopées douces et voluptueuses, de guitares se réverbant sur des murs glacés et d'une voix enchanteresse. Alors que Side effects a été composé sur la durée, avec des titres datant de plus de trois ans, ce Superheroes crash est un album composé dans plus de précipitation et d'instantanéité, avec le sentiment animal d'une perception fragile de la vie. Alex résume ainsi le travail de composition de cet album : "Superheroes crash, en revanche, a été fait dans l'urgence, avec une idée en tête, un état d'esprit particulier, une envie d'unité. Nous ne voulions surtout pas refaire la même chose, nous enfermer, retomber dans l'électro pure. Nous avions envie que ce soit plus humain et organique, moins chirurgical et plus spontané. Les accidents forment aussi l'émotion."
Voilà comment ces héros se crashent, à éventuellement ne pas confondre avec Les accros du crash téléfilm allemand de Petra Haffter (...), et se découvrent une pop sensible, à fleur de peau, des mélodies délicates qui effleurent avec prudence les sens, "Stood the test of time" en est un bon exemple avec son atmosphère travaillée, entière et subtile, ou le plus brut "Clean and tidy", avec sa guitare qui égraine un arpège avec ardeur et se laisse aller à une saturation fuyante, agent métaphorique de sa propre effusion, la voix se retient toujours un peu, prenant de la hauteur par cette maîtrise presque sentimentale qui atteint le frémissement par moment.
Les accidents au sens large étant à la base des émotions, les éclats de "Silvery" se diffuse avec profusion dans l'atmosphère, un synthé extra-terrestre en étant l'auteur, avec une basse au son brillant venant en complément de cette apparition célèste, une voix syncopée, qui s'insinue entre les astéroïdes, un titre magique avant le fragile et rond "I don't know" avec ses guitares virevoltant au vent, cette basse plus terre à terre et cette voix rêveuse...
Ce Superheroes crash se livre sur la distance en distillant mélodies et accents pop sur des nappes de synthés plus discrètes, des titres captivants gardant une part de mystère, qui ne se livre jamais complètement.
OMR / Chronique LP > Side effects
Side effects a été enregistré en Allemagne sous la direction de Mario Thaler, à l'oeuvre notamment pour des productions de Lali Puna, The Notwist ou Ms John Soda. OMR multiplie les collaborations au travers différents remix, comme la version de Ellen Allien de "The way we have chosen", ou celles de "The door" par DJ Vadim et Prefuse 73.
A la frontière pop, ou aux confins électroniques, OMR enchante aux travers de titres comme "Extension", lent et vibrant, ou plus terre à terre et beaucoup plus pop comme "Confabulation". Innovations, ou rythmes contorsionnés, "The door" ouvre la porte d'un OMR qui expérimente, samples perdant pieds, voix légère, douce mélopée vacillante.
Réverbération synthétiques, échos acoustiques, arrangements organique, sous chaque chanson de Side effects se cache une facette différentes d'OMR, pop, électro, indus, ou tout autre. "He's up to all the tricks" déroule sa lente évolution digitale, un peu obscure, un peu far-west, "Wholly" quantà lui reste plus aérien, plus atmosphérique pour emmener l'auditeur sur des sphères plus brumeuses, jets de vapeurs, nuages moutonnants, une Bulle d'électronique tissée avec grand soin.
OMR à travers des titres variés et homogènes, délivre de nombreux effets secondaires avec cet électronique Side effects enchanteur et aérien.