no one is innocent "La peau", le titre que tout le monde connaît, titre génial qui réveille le rock français. Ce titre placé au début de l'album rend, pour les auditeurs inattentifs, les autres morceaux un peu ternes. En effet, la furie, du grand canyon au Yémen, ne se retrouve plus de la même façon, ce qui a déçu nombres de fans de La peau. "Genocide", le phrasé rappé des couplets contraste avec le refain asséné à gros coups de guitares. "They learn your love", les quelques notes bien placées valent le long discours, les noone ne produisent pas un rock basique, tant mieux. "Epargne-moi", "le silence qui règne est plus assourdissant". "Henry, serial killer", après une intro intimiste, la machine noone se met en branle, la basse marque le rythme et l'explosion est violente, notamment sur scène... "Rusted faces", calme, je préfère ne rien dire. "Le feu", un hommâge au feu, que les noone mettent, "and no one, no one, no one". "Ne reste-t-il que la guerre pour tuer le silence ?", la petite mélodie orientale de ce 8ème titre est la grande soeur du 8ème titre de Utopia, "Amère". Variations plus qu'intéressantes sur le même thème. "Another land", on souffle un peu musicalement, mais le discours lui, ne s'essouffle pas, les causes de la guerre et ses atrocités, "just a lovely trip"?. "Beast in the bottle", un titre pas terrible pour les alcoolos... "Nova", du pur noone de 1994. "Gratitude", cette reprise des Beastie Boys achève l'album, qui dans sa globalité manque peut-être d'homogénéité. "La peau" surclasse ses voisins, et ainsi les dévalorise mais noone démontrera sur la scène la valeur des autres titres.