no one is innocent live à calais Zoe ouvre les hostilités avec leur show (stoner) rock n roll tout droit sorti des années 70, ils batissent un pont entre Black Sabbath/Led Zep et Kyuss/Queens of the Stone Age et mettent de l'ambiance grâce au soin qu'ils apportent au style ... vestimentaire ! A fond dans leur truc, les Zoe balancent des riffs gras "à l'ancienne" et chauffent le public davantage composé de personnes ayant connu No One avec "La peau" que de kids élevé au rock d'Europe 2...
Les deux crochets de [no one is innocent] encadrent le groupe qui entre tranquillement sur la scène calaisienne qui sera essentiellement secoué avec les titres de Revolution.com. Seuls 2-3 nouveaux titres ne seront pas joués ("dont "B.O."...) et "Personnal Jesus" ne sera pas la seule reprise de la soirée puisque c'est encore par "Helter skelter" que No One embraye son concert. Si l'album est relativement calme, la prestation scénique est elle toujours enragée, seul "Où veux-tu que je t'aime" permettra au pit de souffler un peu... Les cinq lascars s'entendent à merveille et la réinterprétation des standards de l'album éponyme n'a pas perdu en saveur, les "Genocide", "La peau", "Henry..." "Ne reste-t-il..." sont explosifs, Kemar ne tient pas en place et a parfaitement réussi la reconstruction du groupe, l'amalgame nouveautés/oldies prend bien et le temps passe très vite. Quand le groupe remonte sur scène, c'est le sample binaire de "Nomenklatura" qui les accompagne mais c'est avec "US Festival" que le combo relance la machine pour quelques minutes... "Nomenklatura" sera joué en dernier (avec le traditionnel enchaînement "Doggy's dead" et "la jeunesse emmerde le front national") et à mon grand regret, ce sera le seul titre d'Utopia... Enfin, No One est de retour et ce n'est pas pour faire de la figuration...