nin_survivalism.jpg Quelques semaines avant la sortie de l'un des buzz de l'année 2007, Year zero et son marketing viral conceptuel carrément dément, Nine Inch Nails livrait un premier aperçu de son travail post-With teeth avec ce Survivalism. Un maxi 3 titres auquels on adjoint un clip (pas forcément indispensable du reste) et en avant les manettes. Morceau titre de ce vingt-quatrième Halo à la pochette très "quand 24 rencontre Splinter Cell", "Survivalism" envoie la grosse cavalerie d'entrée de jeu. Gros son gorgé en effets électro qui tamponnent, un refrain addictif dopé par des guitares bien saignantes, Nine Inch Nails est en forme et le fait savoir. Elle est bien loin l'époque de The fragile, ici on est complètement dans la continuité de With teeth et du DVD Beside you in time. La prod est comme d'habitude énorme et l'alliage sonore, très dense, est d'une redoutable efficacité. Simple, brut de décoffrage, du pur single comme il n'en passera jamais plus sur les radios hexagonales en sommes. Deuxième acte, NIN nous remet un coup de "Survivalism" en mode "Tardusted", donc dans une version remixée par Saul Williams, dont Trent Reznor a produit l'album The inevitable rise and liberation of Niggytardust. Un titre bien moins rock que précédemment évidemment et bien plus orienté hip-hop sans tomber dans les clichés du genre (Saul Williams oblige...) et avec un savant mélange électro-indus qui donne toute sa force à l'ensemble. Troisième et dernière piste audio de ce Survivalism, une version exclusivement instrumentale du claustro "The greater good" que l'on retrouvera sur l'album qui suit. Beats saturés, claviers qui viennent pleuvoir sur des nappes électro industrielles hypnotisantes, NIN ménage ses effets mais sait où il va et quoiqu'il en soit, on est d'ores et déjà prêt à le suivre n'importe où avec le conceptuel Year zero.