La Phaze : Live au Cylindre (novembre 2008) La Phaze : Live au Cylindre (novembre 2008) Alors que les premiers arrivants débarquent, chose promise, chose due (cf Intro), Le Cylindre a l'air d'être tout proche de pouvoir afficher salle comble ce soir. Un peu de patience au dehors (et confirmation que les horaires sont plutôt donnés à titre indicatifs...) et l'attente à l'intérieur (la guestlist de La Phaze n'étant pas parvenue au guichet me fait penser que j'aurais dû passer par Monsieur Z), seront l'occasion de croiser Toph et Liz de La Guerre du Son en panne d'invits eux aussi, un problème finalement résolu promptement. Bref, ce rendez-vous est l'opportunité de voir pour la troisième fois chacun des groupes et de nouveau m'essayer à l'exercice photographique très casse gueule, pour ne pas dire périlleux en ces lieux. Mais ça, "on verra plus tard" car l'important est ailleurs, il se déroule sur scène.
Il est presque 21h30 et les Bisontins s'emparent des planches. Le groupe s'appui fort logiquement sur Propagande de l'hybride et offre une setlist sensiblement identique à celle de leur Carte Blanche (cf Carte Blanche de Mr Z @ Brainans), toutefois épurée des titres plus posés. Ce soir, le quatuor préfère la nervosité et la densité et le public ne met pas longtemps à réagir ! Quelques titres de D1g1tal EQ sont toutefois retenus, dont forcément "Original gunboy", et la bande à Z envoi du gros (comprendre "Au fond de nos poches", "Lésions", "Le manège enchanté", "L'abus", ...). Un peu de déconne (ils vont à l'école demain lance Z en parlant de ses comparses) le temps d'accorder un Sol ou une dédicace à Bertrand Cantat ("2 poings") et c'est reparti. Car le temps est compté et le groupe enchaîne sans relâcher la pression ses brûlots savamment élaborés devant une assistance sacrément échauffée. Jusqu'à faire oublier le petite lourdeur de "El che" perceptible sur disque ! On aperçoit déjà Arnaud et La Phaze en coulisses, Monsieur Z conclura son set avec "Toujours ça ira" en nous laissant avec les cordes de Agathe et Thomas mais sans rappel, certainement la faute à la pendule... dommage
Le temps de croiser de "vieilles" connaissances et de reprendre place et voilà que déboule La Phaze. Il y a quelques mois, en début de tournée française, le groupe nous avait laissé une (très) bonne impression (cf Miracle à Brainans (avril 2008) et Dunkerque en Phaze (avril 2008)). Autant vous dire qu'au cœur de sa tournée-marathon, il en procure une excellente, le trio étant en grande forme. Le temps de croiser de "vieilles" connaissances et de reprendre place et voilà que déboule La Phaze. Dissimulé derrière ses lunettes de soleil Arnaud balance ses riffs sur sa panoplie de grattes, Rouzman taquine ses fûts magistralement et Damny, fidèle à lui-même, ne tient pas en place, se colle au public micro en main, n'accordant que quelques instants à son clavier. Surfant sur le style pour le moins direct de Miracle, le set du trio recèle une énergie brute, dont la source semble intarissable. Et les bisontins (même si certains sont venus de très loin) présents dans la salle l'on bien compris. De bout en bout (sauf sur le moment de répit offert par "Roof on fire" ouvrant le rappel), La Phaze attise l'assistance en expédiant ses titres vindicatifs et à l'aide d'un Damny toujours au taquet. Si la porte est grande ouverte à Miracle et Fin de cycle, "R.A.S." produit toujours son effet et des bribes de "Johnny Jamma" ou "Jungleman" sont lâchées au détour d'un couplet et Damny offre un soupçon de "Tatiana" acapella. Le groupe invite "La cause" à la setlist et Kenny Arkana (via les enceintes) et après un rappel bien mérité, Arnaud invite à se procurer cd's et t-shirts au tarif "tarif spécial crise" de 10euros, avant que le trio en sueur (et c'est peu dire) vienne remercier le public. Et Damny de s'offrir une traversée de la salle porté par le public...
Tout juste minuit, il ne reste plus qu'à se remettre en PhaZe avec la réalité.