mm logo (pas de photo du concert, fuck Universal) Gayant Expo est la 4ème salle de France, on était donc prés de 8.000 à attendre le concert de Marilyn Manson, mais avant de voir l'antéchrist, il faut subir Queen Adreena... La demoiselle qui chante est une sorte de nympho Bjork sous amphét' (désolé), derrière elle le groupe rame pour se faire voir (et entendre), le gratteux aura beau lacher quelques bons riffs, le batteur s'esquinter à donner du rythme, la sauce ne prendra pas (la faute à un bassiste transparent ?), le public (surtout masculin) laissera faire sans trop réclamer Manson...
Vers 21h30, le rideau est tombé, le noir est fait, une version instrumentale de "Antichrist superstar" est rythmée par les applaudissement binaires du public, Brian et sa troupe de mercenaires sanguinaires entrent en scène, pas de respiration, "The love song", "Irresponsable hate anthem", "Disposable teens" et "mOBSCENE" sont envoyés en patûre au public qui n'en demandait pas tant pour se déchainer... Le show de MM est découpé en plusieurs séquences avec différents "tableaux" pour servir de cadre : drapeau ricain avec ombres de bombardiers, écran scintillant balançant les mots ("mOBSCENE", "Fight", "Drugs") et les images (Hitler, Staline, Bush...), vitraux chrétiens, ... religion, politique, entertainment... tout y passe, et même les traditionnelles échasses... Ce soir, les américains ont de la reprise sous le coude et au traditionnel "Sweet dreams" (assez calme), s'ajoute bien entendu "Tainted love" et "Personal Jesus". Outre les tableaux, les jets de serpentins, les échasses, l'encensoir géant et la potence de Pogo, Marilyn Manson joue moins avec le décor et plus avec les instruments que sur la dernière tournée, il semble avoir trouvé un compromis intéressant où son sens du spectable ne prend plus le dessus sur les titres en eux-mêmes... Les grands moments de ce concert furent pour moi "Great big white world", "The nobodies" et "The golden age of grotesque", titre assez surprennant dans la setlist mais qui trouve bien plus sa place que le saxo... "The beautiful people" ont défilé sur l'écran et dans nos têtes et c'est terminé. Enfin non, on installe la tribune de l'antechrist qui ne reviendra que pour un terrible "Antichrist superstar", le retour à la réalité est brutal... (beaucoup moins que la sortie du parking qui prendra presqu'une heure !).