Kilkil - Clermont-Ferrand Mais alors pourquoi Kilkil ? Et pourquoi Clermont-Ferrand ? Et pourquoi un gros synthé dark wave old school ? Et pourquoi une chanteuse débridée ? Et pourquoi un saxo ? Et pourquoi ces loops ? Et pourquoi cette drôle d'ambiance post punk ? Et pourquoi y'a pas de guitare ? Et pourquoi cette intro de "Gimme ze light" ? Et pourquoi il y a des oiseaux capturés sur la pochette ? ... et pourquoi pas. Parce que si tu en as marre des groupes formatés en mode guitare basse batterie avec un type qui crie "yeah", parce qu'il ne sait pas dire autre chose, eh bien les Réunionnais de Kilkil sont là pour toi.

Un trio formé de Pascale à la basse et au chant, de Charlou au synthé, saxo et chœurs et Johny à la batterie. On les avait déjà rencontrés sur les compils Maudit Tangue #4 et Maudit Tangue #5 et hormis leur tout premier EP plutôt orienté garage rock, leur recette ne change pas pour leurs 2 dernières productions. Pour le dernier, Clermont-Ferrand, ce sont 8 tracks entre post-punk et indus 80's, nerveux, tout en oscillations et boucles sinusoïdales, beats bruts et sons basiques. Et les Réunionnais démontrent que la musique électronique sait aussi être autant agressive qu'hypnotique. On est plus sur un Front 242 voire ou un Skinny Puppy, et ce saxophone qui apparaît parfois dans les titres, nous ramène encore un peu plus dans les années 80. Si tu veux donc explorer le Clermont-Ferrand de Kilkil, tu ne visiteras sûrement pas Vulcania, mais tu feras un petit saut dans l'electropunk des 80's.