Un jakalope est une créature hybride, un dahu américain, croisement du lapin et l'antilope issu du folklore américain. Bon c'est bien gentil tout ça, mais ça ne nous avance pas à grand-chose... D'un point de vue strictement musical, jakalope, c'est le nom d'un projet parallèle exceptionnel de Dave Rave Ogilvie, producteur incontournable de la scène éléctro-indus internationale (Nine Inch Nails, Skinny Puppy, Marilyn Manson, etc…). Exceptionnel parce que Ogilvie a réuni à cette occasion toute une pléiade de grands noms du genre parmi lesquels Trent Reznor (Nine Inch Nails) et Phil Cavaino (Monster Magnet). La découverte de ce projet, c'est également la voix de Katie B, jeune vocaliste quasiment inconnue jusque là, mais promise à un bel avenir.
Si jakalope est né en 2003, c'est en Janvier 2005 que sort, chez Orange Records, le premier album de ce projet musical hors normes : It Dreams.
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Jakalope / Chronique LP > It dreams
"Feel it", est le morceau choisi pour nous faire pénétrer l’univers de ce projet étrange et plein de promesses qu’est jakalope, un univers très particulier même, pour quiconque aura essayé de surfer sur le site officiel du groupe. "Feel It" donc, premier titre plutôt pop, production irréprochable, chant parfaitement maîtrisé et quelques sonorités rock/indus vers la fin du morceau. Ce premier titre est très agréable à écouter mais on espère mieux pour la suite étant donné le pedigree des participants au projet. La suite justement, c’est "Creeper" et "Pretty life", et là, une évidence s’impose : jakalope accélère sérieusement le rythme.
Deux tubes absolus, enlevés et calibrés pour exploser les charts. La voix sensuelle de Katie B envoûte l’auditeur pendant que l’instrumental s’en donne à cœur joie. "Go away" et "Tell me why" sont là pour confirmer cette impression, après 5 titres seulement la plongée dans ce premier album nous révèle une chose : on est définitivement très loin de la pop insipide traditionnelle. Quelques expérimentations sonores sur le mélodique, très indus et excellent "Don’t cry", puis sur "Screecher" finissent de nous convertir… jusqu’à "Come on" et son refrain à l’efficacité diabolique. La présence d’un certain Trent Reznor (NIN) sur quelques titres de l’album amènent quelques textures rock/indus qui se fondent parfaitement dans les sonorités cold pop du reste de l’album. Ainsi, l’influence de Reznor se fait sentir sur un "Bad dream" qui sonne très éléctro-indus, d’autant qu’il s’agit du seul morceau sur lequel Katie B ne pose pas sa voix.
Cet album est décidément abouti, certes peut-être pas toujours d’une originalité exceptionnelle, mais les compos ne déçoivent jamais ("Life after nights", "Nothing nowhere"). A aucun moment on a l’impression d’avoir déjà entendu ça cent fois ailleurs, c’est direct, simple, peut-être un peu formaté mais énergique et même énergisant.