Quelques scintillements mélodiques épars, des basses lourdes et pénétrantes pour mettre l'album sur les rails, le chant qui fait son entrée puis la paire basse/batterie qui scelle définitivement la mise en route de la mécanique " FlyingDeadMan", le groupe soigne sa mise en jeu et dévoile avec "Why", la meilleure intro dont w.e.n, pouvait rêver. Le tout pour 5 premières minutes oniriques et délicates avant un final trip-rock, presque métallique, de deux autres minutes en forme de crescendo éruptif. Comme si après avoir affiché quelques jolies similitudes avec Team Sleep, le groupe avait décidé de s'affranchir de cette influence pour se frotter à la puissance des guitares des Deftones. Magistral.
Arrangements feutrés contre déferlantes de riffs incisifs, FDM jongle avec l'alternance du clair et de l'obscur pour mettre en abyme une musique à la fois onirique et ombrageuse, parfois lunaire, d'autre fois plus tellurique, qui prend tout son sens quand les instrumentations les plus éthérées entrent en conflit avec les éclairs de rage sauvage qui irradient cet album ("Sunday 12", "Black sun"). Pulsations électro, trip-hop narcoleptique et rock abrasif, une combinaison organique parfaitement maîtrisée et plus que ça, inspirée, distillée par production certes limpide, mais suffisamment brute de décoffrage pour ne pas aseptiser les morceaux de l'album (constat des plus marquants sur "Once again" ou l'éponyme "w.e.n").
En clair, ce deuxième FlyingDeadMan a tout, ou presque, pour plaire, si ce n'est une légère tendance à la répétition des, pourtant jolis, motifs mélodiques et l'absence d'un single, d'un hit absolu surclassant la concurrence et qui ferait en sorte que ce w.e.n pourrait passer en boucle un peu partout. Ce sera pour la prochaine fois. En l'état, le potentiel est plus qu'évident, l'album a dans le même temps l'avantage presque paradoxal de ne souffrir d'aucune faute de goût, d'être un sans-faute parfait qui va jusqu'à écoeurer les contemporains. D'autant que même les remixes de "Sunday 12", "Black sun" et "Drifting alone", à la fois différents et respectueux du matériau original, méritent le détour. Et là, rien à redire, ce FlyingDeadMan là, c'est quand même la classe pour un disque autoproduit.
Indus >
Flying Dead Man : Chronique LP
w.e.n
Why
Sunday 12
Black sun
Once again
Drifting alone
W.e.n.
Sunday 12 remix - The Noein
Black sun remix - 3tin
Drifting alone remix - ObHyMon
Its - Flyingdeadman
Sunday 12
Black sun
Once again
Drifting alone
W.e.n.
Sunday 12 remix - The Noein
Black sun remix - 3tin
Drifting alone remix - ObHyMon
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