Fear Factory (live à Lille) Fear Factory (live à Lille) Iron Maiden et son "The number of the beast" retentit dans un Splendid bondé, le titre culte sera joué en intégralité par les enceintes avant que les quatre ouvriers de l'usine de la peur n'entrent en scène. Byron à gauche, Christian à droite, Burton au centre, Raymond surélevé, le quatuor démarre en trombe avec les deux meilleurs titres de Transgression : "540,000 degrees Fahrenheit" et "Transgression", on pense que le nouvel album aura donc beaucoup de place ce soir... et on se trompe car ce sera tout ! Le reste du set fait en effet la part belle à tous les "vieux" (ce qui ne nous rajeunit pas...) et récents hits du combo. Ce soir, ça joue à l'américaine, comprendre par la que le light show est pourri durant le temps que les photographes peuvent shooter, que la qualité du son n'est pas la principale préoccupation et qu'il n'y aura pas de rappel... Et malgré cela, c'est un putain de concert ! La prestation des zicos (surtout Herrera et Olde Wolbers), la décontraction de Burton C. Bell et l'ambiance dans la salle, tout y était pour passer un bon moment. Le frontman chauffe le public, n'hésite pas à discuter et plaisanter ("Combien d'entre vous ne comprennent rien à ce que je dis ?") et remercie sans cesse (et en français) la fosse qui reprend en choeur les refrains de Fear Fact, il est même tout heureux des fucks qu'on lui addresse aprés le Nothing you say matters to us. Fuck you de "Cyberwaste" ! En effet si Burton a parfois quelques soucis sur les parties les plus posées et mélodiques (cf l'intro d'"Archetype"), le public est au taquet et c'est avec des frissons qu'on chante avec eux les "Demanufacture", "Edgecrusher" et autres "Linchpin". Grâce à l'alchimie et le contact entre public et acteurs, le bon moment est devenu un grand moment et c'est avec des centaines de I don't want to live that way et donc "Replica" que le public lillois quitte Fear Factory, la dernière fois qu'ils étaient venus c'était en 1999, gageons qu'on ne devra pas de nouveau attendre 7 ans avant de les voir reposer leurs amplis dans la capitale nordiste...