Les pays de l'Est ne sont pas encore trés connus pour leurs groupes de rock mais là-bas aussi il y a des énervés qui jouent avec leurs instruments... Pas évident de connaître le niveau de reconnaissance de Dirty Shirt en Roumanie mais toujours est-il que leurs deux dernières démos (qui datent de 2004) sont arrivées dans ma boîte aux lettres (et Contradictie le titre de leur démo 2001 me rappelle un truc métal indus...). La naissance de ce groupe remonte à 1993, date à laquelle Eclipse change de nom pour Dirty Shirt, suivront des démos (K7 à l'époque) et quelques remaniements, le line-up s'est solidifié avec le nouveau millénaire, ils sont donc six à oeuvrer (Dan, Mihai, Pal, un autre Dan, Cristi et Vlad) pour que leur métal-indus émerge. En en mars puis en novembre 2004 sortent donc deux démos : Different et Revolution, regroupées pour la promo en France, on chroniquera l'ensemble sous le nom de Revolution.
Infos sur Dirty Shirt
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Et ça tu connais ?
Rubrique :
Crossbreed
Alliage sulfurique de nu-metal qui tamponne et d'indus qui décape......
Rubrique :
Silt
électro métal ou fusion indus ? Ca envoie dans tous les cas...
Liens pour Dirty Shirt
- dirty-shirt.com: site officiel (360 hits)
- dirtyshirt: bandcamp (327 hits)
Dirty Shirt discographie sélective
lp :
Get your dose now!
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lp :
Letchology
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lp :
Dirtylicious
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lp :
Freak show
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lp :
Same shirt different day
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Dirty Shirt dans le magazine
Hors-série :
Hors Série Hellfest 2022
Quand t'es bloqué loin de Clisson en juin par des obligations professionnelles, tu vois se dérouler le Hellfest en spectateur lointain. Des tonnes de photos défilent sur les réseaux sociaux, Arte enquille les live, même les médias mainstream y vont de leurs petites séquences sur les petites mamies qui font des hugs aux métalleux. Et si on faisait un hors-série spécial Hellfest ?
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Forum :
NOUVEAUTES DE L'EST
- 1 commentaire
Le groupe roumain DIRTY SHIRT vient de sortir leur nouvel album « SAME SHIRT DIFFERENT DAY », avec EAST WEST, un featuring très « frenchy » : Candice ...
Indus > Dirty Shirt
Biographie > j'ai sali ma chemise
Interview : Dirty Shirt, Dirty Shirt au HellFest 2022
Interview : Dirty Shirt, Dirty interview (août 2015)
Dirty Shirt / Chronique LP > Get your dose now!
Années après années, albums après albums, les Dirty Shirt démontrent que leurs idées sont inépuisables et que leur talent reste d'un niveau bien plus élevé que la moyenne. Fortement marqué par la pandémie, le groupe décide de nous vacciner un paquet de doses de bonne musique et comme ils ont eu du temps à perdre durant le confinement, ils ajoutent 4 titres "bonus" au joyeux bordel qu'est Get your dose now!.
Pas expert en folklore balkanique, je leur fais confiance pour envoyer des airs traditionnels de haute volée en introduction instrumentale, le tout est bien sûr satiné de métal et nous permet une immersion immédiate dans leur univers. Un monde où des musiciens roumains trouvent aussi aisément leur place que Benji de Skindred, tous participent à la fête comme s'ils faisaient partie du combo, leur intégration est aussi efficace qu'évidente. De toute façon, une plus grande variété de chants, de tons, de sons, de rythmes, de langues (et pourquoi pas un peu de français un de ces jours ?) ne peuvent qu'enrichir un groupe comme Dirty Shirt qui se nourrit de toutes les inspirations possibles. Les chants féminins, en chœur comme en lead, sont un peu plus présents que par le passé, ça adoucit un peu le côté testostéroné des gaillards qui n'en restent pas moins très métal quand il faut envoyer du riff pour faire trembler les enceintes. Un peu moins foutraques (mais toujours aussi jouissifs), le gang sonne moins comme les illustres System Of A Down (il y a tout de même des restes, genre "Dope-a-min") et semble avoir davantage (encore) misé sur le groove et la volonté de faire danser les foules.
Après neuf titres, on passe au gros bonus, 4 morceaux de choix distribués à leurs fans durant le confinement puisqu'ils animaient leurs réseaux sociaux chaque vendredi avec des remix ou des versions alternatives de leurs titres. "Resonate" entame la série, c'est leur vision du titre de The Prodigy avec surtout un ajout de grosses guitares. A l'opposé, le "Away" qui nous est proposé ensuite est bien moins musclé, le titre présent sur Freak show apparaît ici en version "orchestrale" avec une gratte acoustique apaisante qui prend bien plus de place que sur l'original. Avec "Dont's care", Dirty Shirt nous fait un beau cadeau, c'est un de leurs premiers morceaux, paru sur Very dirty, il était resté très confidentiel alors que c'est une petite pépite progressive ! Le clavier tient un des rôles phare et les neuf minutes passent très vite, vraiment une belle découverte ! La version longue de "Latcho drom" (qui introduisait plus brièvement Letchology) est plus anecdotique mais permet de refermer l'opus comme il a commencé, avec une note folklorique qui va nous booster tout l'été.
Publié dans le Mag #51
Dirty Shirt / Chronique LP > Letchology
Avec Dirty Shirt, la question qu'on se pose n'est pas de savoir s'ils vont pouvoir faire mieux que leur dernier album mais au moins aussi bien tant le niveau est élevé depuis quelques années (Dirtylicious et Folkcore detour sont des must), leur dernière production permet non seulement de jouer avec le champ lexical de la bouffe (je te mets direct la recette qui mélange les ingrédients, le vieux pot traditionnel, les saveurs balkaniques et l'ambiance bouillonnante comme ça je suis débarrassé) mais aussi de se rassurer : les mecs sont vraiment bons.
Est-ce cette nourriture qui les obsède ("Letch" signifie "obsédé"), pas certain, ce qui l'est, c'est que la sauce prend toujours (merde, j'avais dit d'arrêter) et que l'amalgame des cultures roumaine et anglo-saxonne fonctionne à plein régime (tooh). L'anglais et le roumain se partagent les sonorités vocales et si on ne compte pas les guests (ils sont une ribambelle à venir chanter ou jouer d'un instrument aussi sympathique que la viole ou l'accordéon), la variété sert la puissance d'impact de Dirty Shirt jamais à court d'idées pour nous faire réagir. Mention particulière pour les chants plus lourds que j'apprécie un peu moins et pour la voix d'Alexandra qui apporte de la féminité (de temps à autres et un peu plus sur "Nice song") et fait beaucoup de bien dans un univers où la testostérone l'emporte sur le reste. C'est dire car les rythmiques dansantes qui puisent leur source dans le folklore sont imparables ("Latcho drom", "Nem loptam", "Starea naţiei"...) et accessibles à toutes les oreilles. Mais voilà, quand les riffs tombent, ça fait vraiment mâle ("Put it on" envoie Korn se rhabiller au rayon fillettes) et on rigole beaucoup moins. Pour autant, le groupe sait parfaitement doser ses intentions et évite d'en mettre trop, notamment quand le propos se durcit, une fois la grosse mandale passée (et certains en méritent, n'est-ce pas Trump dont la voix est samplée sur "Hora lentă"), on rembraye sur un son venu de la Roumanie profonde ou sur une partie mélodieuse ultra catchy.
Les inconditionnels de Dirty Shirt, et ils sont de plus en plus nombreux, en ont pour leurs lei, c'est une grosse ration de folk core qui nous est servie (promis, c'est la dernière) et que ce soit sur la quantité ou sur la qualité, on ne peut qu'être satisfait et décerner les trois étoiles réglementaires (oops, je l'ai refait). Si tu veux retrouver le sourire et gigoter dans tous les sens, comme ses prédécesseurs, Letchology fait le boulot tout en allant encore un peu plus loin (l'habillage de "Killing spree"), si d'ici le prochain service, y'a du rab, on prend.
Publié dans le Mag #37
Dirty Shirt / Chronique LP > Folkcore detour
Dirty Shirt est connu pour son métal ultra efficace et pour l'utilisation d'éléments du folklore balkanique pour se démarquer des autres. Quand certains (System Of A Down pour les nommer) utilisent quelques petits samples pour colorer leurs morceaux, eux collaborent avec de vrais musiciens pour donner cette couleur à leur musique en studio. En 2017, le groupe est allé plus loin et a monté une tournée de six dates avec Ansamblul Transilvania ou en français l'Ensemble National Folklorique de Transylvanie, une série de concerts où les univers des deux groupes se sont mélangés pour un résultat aussi excitant qu'explosif.
L'énorme album (20 titres !) qu'est Folkcore detour est le témoignage de cette rencontre hors du commun, c'est la preuve sonore que cette idée un peu folle est une réussite, c'est le live capté le premier soir d'avril aux arènes romaines de Bucarest. Un lieu habitué à recevoir de gros concerts puisqu'il accueille le festival Rock in Parc dans la capitale roumaine. La soirée débute avec "Rapsodia romana", un titre de George Enescu, violoniste et compositeur roumain du début XIXème, avant de recouvrir le public de gros son, c'est "Ciocarlia" qui fait la transition, c'est un des titres les plus "folkloriques" de Dirtylicious, le dernier album en date (2015) des Dirty Shirt qui en joueront ce soir-là quasiment tous les titres, seul "Balkanique" passant étrangement à la trappe. Avec "Moneyocracy", on arrive au cœur du sujet, refrain fédérateur, hurlements jouissifs, samples bien balancés, riffs surpuissants et rythmiques métalliques à souhait croisant le fer avec des airs traditionnels comme si de rien n'était. On a maintes fois noté les qualités d'amalgameurs des Roumains qui ne se contentent jamais d'écrire de bons parpaings, préférant oser la singularité et insuffler une énergie folle et authentique, des grains de folie venus d'un autre âge, de leur terre, de leurs racines. Et avec des morceaux de la trempe de "Dulce-i Vinu'", "My art" ou "Mental csardas" (ce dernier mettant particulièrement la pâtée à SOAD), on est près de demander la nationalité roumaine tant on se sent proche d'eux dans les sensations de bonheur qu'ils procurent. Les précédents albums, moins marqués par le folk sont aussi de la partie, surtout Freak show, si on n'est pas étonné d'entendre l'éponyme, "Saraca inima me" ou l'excellent "Rocks off". Terminer par "Bad apples", c'est s'assurer de foutre un bordel sans nom et de marquer les esprits... De Same shirt different day (2010), on trouve "UB" et "Manifest" qui encadrent une "Balada" instrumentale qui sert de pause au milieu du set. Enfin, en plein déluge sonique (bravo à Charles "Kallaghan" Massabo pour le travail -impeccable- sur le mixage), les Roumains font un détour par l'Allemagne et rendent hommage à Johannes Brahms avec une version un peu plus nerveuse de sa "Hungarian Dance No.5".
A noter que l'orchestre folklorique traditionnel et les métalleux devraient remettre ça cet été pour quelques concerts exceptionnels, l'aventure ne fait que commencer.
Publié dans le Mag #32
Dirty Shirt / Chronique LP > Dirtylicious
Dirty Shirt nous a habitué à de bons albums mais alors celui-là... Il est vraiment exceptionnel !!! Dirtylicious, c'est la somme de tout ce que les Roumains ont fait de mieux jusqu'à maintenant. En prouvant une fois de plus que l'on pouvait tout mélanger et tout amalgamer, le combo prend le meilleur de ce qu'il aime ailleurs pour l'intégrer dans son métal balkanique folklorique avec délice.
Un groupe roumain, un producteur français, un mixeur américain, un artwork plutôt mexicain (en fait non, c'est également une tradition roumaine -locale- de décorer les sépultures avec des cranes multicolores), secoue bien fort et tu obtiens un putain d'album métal, une bombe qui pourrait être mondiale tant les sensations ressenties peuvent toucher qui que ce soit où que ce soit car qu'est-ce que ce Dirtylicious est organique ! Impossible de résister à ces rythmiques, à ces riffs, à ces chaloupages, à ces orientalités, à ces coups de gueule comme à ces mélodies, tout est ciselé pour nous percuter le corps et l'esprit.
Et même quand le groupe va chercher au plus profond de ses racines avec "Ciocarlia" ou "Calusarii" (les pistes instrumentales qui nous plongent dans une ambiance speed-folk locale et qui ouvrent et ferment l'album) ou les différents textes dans leur langue maternelle (je n'y comprends absolument rien, même avec les textes dans le livret), bref, même quand on se retrouve au fin fond d'une fête roumaine distordue, et alors que ce n'est pas du tout notre culture, ces violons, ces sons, cette énergie nous ravissent... Si tu as kiffé les quelques passages bien "arméniens" de SOAD, tu risques d'A-DO-RER cet album salement délicieux.
Dirty Shirt nous a écrit un paquet de titres qui s'écoutent et se réécoutent indéfiniment sans jamais perdre en saveur et en plaisir. Dirtylicious n'est pas seulement un prétendant au titre de meilleur album de métal roumain ou du meilleur album de métal mais tout simplement un des meilleurs albums de l'année. FELICITARI !!!
Dirty Shirt / Chronique LP > Freak show
Il semblerait que Silverchair n'ait pas trop cartonné en Roumanie... ou alors les Dirty Shirt ont délibérément intitulé leur nouvel opus comme le dernier (et deuxième) bon skeud des Aussies. Passons. Enregistré entre la Roumanie, la Grande-Bretagne, la Finlande et la France (Grenoble), ce Freak show est mixé par notre Kallaghan national à ... Los Angeles, appuyé à la prod' par le guitariste/pianiste/machiniste/activiste Mihai Tivadar et devine-quoi ? Et bien ça sonne méchamment mais ça tu t'en doutais alors passons aussi.
Tel un spectacle de monstres, les Dirty Shirt font défiler des titres aux ambiances assez différentes et ne lésinent pas sur le contraste pour faire ressortir quelques bizarreries en plus de leur habituel clash aux chants (ceux de Dan et Robi étant plus que complémentaires). Sur la base métal-indus s'empilent à la fois des sons acoustiques, des parties de violon, une grosse dose de folklore local et des sons samplés venus d'on ne sait trop où... C'est parfois déconcertant ("Bad apples" est halluciné comme hallucinant), parfois mélodieux ("Away"), parfois débordant d'énergie ("Extreme funky disco"), parfois jouissif et festif ("Rocks off") mais c'est rarement pareil et si les sonorités et les voix assurent en fil conducteur, il est assez difficile de rester immerger dans un opus aussi explosif.
Pas simple alors de sortir des morceaux du lot compilé dans ce Freak show, pas simple pour deux d'entre eux... Le premier parce qu'il utilise un chant roumain traditionnel ("Saraca inima me") sur un tempo assez calme mais dans une atmosphère lourde. On est loin des passages funs made in Balkans de System Of A Down ou d'Emir Kusturica... L'autre titre qui m'a tapé dans l'oreille, c'est "Trust me", tout en puissance, le riffing est simple, efficace, sans bavure alors que le ton est très vindicatif et le message trafiqué par des effets robotiques, grâce à un gros travail sur les samples, ce titre gagne en complexité mais ne perd rien de son potentiel destructeur !
Dirty Shirt / Chronique LP > Same shirt different day
Quand il ne se fait pas dégager à coup de bottines du territoire hexagonal, le roumain est du genre coriace surtout quand il s'apprête à débarquer par chez nous avec sous le bras, une petite bombe metal indus cousue main au Kallaghan Studio (iBurn, Hewitt, Sikh, Really Addictive Sound...). Et dès "Tell me why", le groupe met les c... sur la table envoie du gros son bien lourd dans les enceintes. Metal indus trempé dans l'azote liquide, furia décomplexée dopée à la testostérone et groove addictif lesté de plomb, le tout dompté par un double chant aigu/hurlé qui fracasse, le Dirty Shirt nouveau a les crocs et le fait savoir (c.f : l'énorme "Sandu Porcu").
Quand il s'agit de lâcher le "Pitbull" roumain, le groupe la joue intro néo classique, outro tout aussi classique et au milieu déracine tout ce qu'il lui passe en travers de la tronçonneuse en nous faisant tâter du riff qui savate, de la mélodie abrasive et des textures électro-indus percutantes à souhait. Ici, question de sous-culture égocentrique sans doute, on n'y comprend plus trop rien mais chez eux, on appelle ça un tube. Et c'est bien légitime. Surtout quand derrière, le Dirty Shirt gang empile des titres de la trempe de "Feel it" ou "East west" (avec en guests mademoiselle Candice d'Eths, la doublette K-Lee & Daniel (Tripod), Mat (Babylon Pression) et Charles "Kallaghan" Massabo (Sikh, Really Addictive Sound, Overly Green, également aux manettes de l'album donc...). Du lourd.
Car le groupe distille avec cet album ce qu'il sait faire de mieux et, c'est armé d'un gros son en acier trempé, qu'il distribue les baffes indus metal façon sniper. C'est précis, méthodique, propre, net et sans bavure. En bref, d'une rare efficacité. Gorgé de samples (l'interlude "New Millenium"), ou dompté par un flow agressif et salvateur ("Manifest"), véritable hymne au headbang et jump foudroyant, Dirty Shirt transforme ce qu'il touche en petite torpille sonique, "Luna" et ses sonorités héritées des traditions musicales des Carpates, "Gone" qui nous la joue sexy groovy pour mieux nous en mettre une bonne derrière la nuque sans prévenir, ou encore "Burning", qui l'air de rien injecte un savant dosage de (néo)metal sulfurique dans les amplis pour préparer le terrain à l'excellentissime "UB" (avec une nouvelle fois Kallaghan en renfort vocal), avant ce "Bolnav" mélangeant avec tout en puissance gros son et feeling d'Europe centrale. Fun, décomplexé, mortel quoi...
Dirty Shirt / Chronique EP > Revolution
Les deux démos de Dirty Shirt ne sonnent pas la charge de la Revolution et ne sont pas trés Different de ce qu'on nous propose dans le style électro-métal-indus avec un peu de glam-pop pour enrober tout, bref à l'Est rien de nouveau mais les Dirty Shirt apportent du son de Roumanie alors autant s'attarder un peu sur leurs prods. Le son d'ensemble est correct, le seul hic, c'est le son du clavier et des samples qui au mieux font penser aux premières maquettes de Depeche Mode, c'est bien dommage car l'électro est omni-présente tout au long des compos et plombe un peu les guitares, la batterie sonne un peu léger aussi, surtout lors des passages les plus lourds qui voudraient aller courtiser les amateurs de Rammstein. Les deux démos et 2 titres bonus se laissent écouter et au moment de faire les comptes (et donc d'écrire cette chronique !), Dirty Shirt s'en sort avec la moyenne car ils sont capables de très bonnes choses ("Tell me why" ou "Skizo") qu'ils placent à côté de titres qui font peur ("Loneliness" ou ce qu'aurait été The Fragile si Kyo avait aidé Trent Reznor...), parfois, le meilleur et le pire se marient sur le même morceau, "Gone" fait les frais d'une construction un peu spéciale où vient se placer un truc zarbi qui sort de nulle part ... Au moins "Revolution" est une plage à part entière où le délire du groupe s'exprime sans blesser personne... La voix féminine de "Break up" apporte un petit plus (là où le son de la machine amène un moins) et les ovnis folklo-speeds en bonus sont assez sympathiques...
Dirty Shirt varie les effets, a de bonnes idées, avec un bon directeur artistique et un peu de matos (un sampler, un vrai !), ils devraient progresser et pouvoir rivaliser avec le reste du monde indus...