(...) impressionne d'abord par sa qualité sonore, la prod' ne vient pas d'Outre-Atlantique ou d'un studio à des milliers de francs/euros la journée mais le résultat est là, ça sonne. Ensuite, les 4 titres ont en commun une certaine homogénéité, en effet à chaque fois, on repense à Ministry, et plus précisément celui de Psalm 69 ou de Filth pig. Mais bon, c'est preque "normal" tant le métal indus est marqué au fer rouge par l'empreinte de Jourgensen et Barker, là, c'est donc du métal indus dans la veine Ministry (plutôt que la veine Nine Inch Nails ou Rammstein...). Beaucoup de loops "courts" qui tournent en boucle, un chant déclamé en anglais qui s'énerve de temps en temps, des guitares déchirantes qui l'accompagnent et pour caler tout ça, une rythmique de forgeron. Voilà pour les grandes lignes, dans le détail, on trouve beaucoup de subtilités qui font que Dee N Dee est Dee N Dee et pas un autre groupe. Ce sont ces samples de voix dérangeants, ces petites sonorités placées à droite et à gauche, les tempos qui changent brutalement, ce son de caisse claire qui résonne, ces respirations reposantes, les relances terribles des guitares, le matraquage en règle de l'espace sonore, le soin apporté aux intros et aux outros... Tout un tas de petites choses que l'on retrouve chez Collapse ou LTNO pour ne citer que ces deux groupes dans le même esprit. Dee N Dee est là et est encore presque inconnu du "grand public", c'est dommage car la scène métal-indus française est très riche, a des productions soignées et la plupart de ces groupes méritent qu'on s'intéresse à eux. J'espère sincèrement que l'album qui arrive permettra au trio de se révéler à la nouvelle génération et rappellera aux plus âgés qu'ils existent encore !
(...)
Note : les commentaires appartiennent à ceux qui les ont postés. Nous n'en sommes pas responsables.
Re: (...)