Black Light Burns, c'est presque le fantasme du projets rock/ metal/ indus alternatif de ces trois dernières années. Car pour réunir autours d'une même entité Wes Borland (ou la seule bonne chose qui soit jamais arrivée à Limp Bizkit) au chant et à la guitare, le duo Danny Lohner (ex-Nine Inch Nails) / Josh Eustis (Telefon Tel Aviv) à la programmation et l'incontournable Josh Freese (Devo, The Vandals, A Perfect Circle, NIN...) derrière les fûts, il fallait savoir booker un agenda comme personne. Une fois cela fait, il fallait encore faire s'entendre dans un même studio les quatre musiciens afin d'en sortir quelque chose d'audible. Après quelques mois ensemble, la collaboration est prolifique, Black Light Burns ressort avec pas mal de matos audio pour produire son premier album : Cruel melody. Et là, les ennuis commencent, l'album doit sortir dans le courant du deuxième semestre 2006 mais le deal que Borland et sa troupe ont signé avec Geffen/ Interscope est finalement annulé (toujours cette étonnante politique éditoriale des grandes majors...). Au dernier moment, le groupe voit ses plans repoussés et se tourne alors vers Ross Robinson, producteur de l'album mais également depuis peu boss de son propre label : I am : Wolfpack. Les choses se passent plus facilement cette fois et c'est au printemps 2007 que Cruel Melody débarquent enfin dans les bacs.