A l'heure où il est de plus en plus difficile de trouver un groupe se démarquant d'un autre, Binaire est une exception. Que ce soit dans le rock ou dans le metal, ainsi que dans tous leurs courants musicaux afférents, on ne compte plus les groupes qui réactualisent ce qui a été déjà fait et refait. C'est ainsi que fleurissent chaque année nombre de clones de formations phares, de copies sans âmes ni talent que l'on imaginerait volontiers élevés en batterie. Alors, lorsque les marseillais de Binaire débarquent en assurant des premières parties pour Overmars ou Kill the thrill, avec la ferme intention de proposer de l'inédit, on prend ça en pleine face. Deux hommes, deux machines "enchevêtrés jusqu'à la moelle", une fusion contre nature, celle de la rencontre entre l'homme et la machine, un peu à la manière d'un Fear Factory mais en moins métallique.
Un alliage expérimental entre punk hardcore et éléctro-indus clinique. Un choc sans concession, un exutoire de la part d'un groupe hardboiled qui ne fait pas dans la demi-mesure et qui en laissera nécessairement plus d'un sur le carreau. Binaire déstabilise, Binaire veut choquer et imposer son style sauvage, hardcore et unique. Certains apprécieront, d'autres détesteront, c'est une nécessité Binaire est là pour ça, pour repousser les limites et faire parler la poudre en 2005 avec son premier essai : Punk vs Machine.