Live report du Nao Noise festival
Le 29/05/2010
Longueau - Amiens (Théâtre de la Renaissance) par Metal Sickness:

On change d’ambiance et d’univers avec l’arrivée des Toulousains d’Eryn Non Dae. Et le changement est radical. Dans la mesure où les sudistes viennent avec leur album déjà reconnu "Hydra Lernaïa ", le moins que je puisse dire c’est que ce groupe envoie une sauce tellement énorme que j’ai été pris à la gorge par la puissance et la froideur dégagées par le groupe. Extrême…voilà le mot que je cherchais. Lumière rouge, musique qui prend aux tripes, le groupe assoit une certaine lourdeur dans l’ambiance et impose par sa prestation une écoute avec les oreilles grandes ouvertes. Je ne connaissais pas ce groupe, du moins pas leur album, mais avec ce qu’ils ont envoyé ce soir, je vais vraiment m’y pencher de très près. Le chanteur, Mathieu, a été particulièrement redoutable dans sa manière de faire exploser sa voix au milieu du duo Yann / Franck aux grattes, alors que dans le même temps, le bassiste paraissait littéralement possédé tant ses mouvements sur scène relevaient de la syncope ! Au final, un super set, parfaitement maîtrisé, ponctué de titres énormissimes comme "The Decline & The Fall " ou "Blistering Hate ". A voir et à revoir en concert !

Live report du Metalorgie festival
Le 08Avril 2010
La Barakason-Nantes

Eryn Non Dae : les toulousains ont la lourde
tache de devoir débuter le Metalorgie mais de quelle manière l’ont-ils
faites ! Reproduisant dans une fidélité presque confondante les
morceaux extraits du splendide Hydra Lernaia, le groupe a délivré une prestation
hypnotique à travers un métal extrême toujours très violent et viscéral mais
clairement humain et atmosphérique. Sans réel jeu de scène, END a finalement
développé une réelle atmosphère, notamment grâce aux vocaux de Mathieu, hurlés
à la perfection et à des lights discrets mais complètement adaptés et très
ambiancés. Julien Rufié aura quand à lui dégouté tout le monde sur le final
époustouflant de technique de « When Time Elapses » où il matraque
ses futs avec une précision chirurgicale et une complexité à faire frémir. « The
Decline and the Fall » aura été un grand moment du show, entre puissance
écrasante et pure émotion, avant de finir le set sur le dantesque « Pure ».
Plus de dix minutes dans lesquelles les atmosphères intimistes se joignent à
une violence extrêmement directe et brute. Le long break quasi ambiant aura eu
l’occasion de littéralement noyer l’auditeur et de le perdre émotionnellement
avant les dernières minutes à couper le souffle, excellemment mise en valeur
par un son énorme sur lequel nous n’aurions à redire.

END est génial sur album et se déguste sur scène…on appelle
ça un groupe d’avenir…