"Qui dans la team veut chroniquer ce disque ?"
Quoi, un album de Paul Péchenart, membre originel et fondateur des Dogs dans les années 70 (un des meilleurs groupes de rock français de tous les temps) et père de Paul Péchenart, batteur de Guerilla Poubelle, guitariste de Stygmate, Avalanche et tout dernièrement La Faiblesse ? Oui, dans la famille on ne se transmet pas uniquement le patronyme mais également la passion pour la musique et le talent. Ok les gars, je prends.
Bon, on ne va pas se mentir, quand j'ai ouvert le digipak et enfourné le CD dans ma platine, l'écoute a été assez déroutante. Mais quelle idée avais-je eue de me lancer là-dedans ? La bio parle de "rock poétique" et si je vois et entends bien la poésie dans les morceaux, notamment les jeux sur les mots et maux toujours très présents ("Sans toi et sans chez-moi", "Quand Lili lit dans son lit vide"), le côté rock est peut être un poil usurpé. Sauf sur "Comme un homme" et son aspect plus entraînant et r'n'r justement. Allez, arrêtons de tanguer autour du pot et parlons plutôt de chansons poétiques.
On est loin de ce que j'écoute régulièrement mais ce sixième album permet de s'évader un instant du tumulte perpétuel, dans une veine CharlÉlie Couture (premier nom qui me vient à l'esprit), au détour de textes empreints d'une douce nostalgie. Voilà Ce que tanguer veut dire pour moi.
Publié dans le Mag #50