Slash en conf' Slash en conf' Dimanche 17 juin : Je démarre de bonne heure et de bonne humeur. Après avoir tenté de renouveler ma chinoiserie de la veille pour ma douche quotidienne, j'essuie un refus de la part d'un préposé aux accès privilégiés, et me résous à prendre une douche dans le camping général. Problème : la caisse pour acheter le pass "douche et point d'eau" est fermée. J'interroge alors un responsable qui, à la vue de mon pass "press VIP", me fait passer devant tout le monde (la queue est déjà conséquente) et à m'ouvrir une douche très probablement réservée auxdits VIP. Je ne crache pas sur ce privilège qui m'est offert, et l'opération "une douche ou une vie" est à nouveau couronnée de succès ! J'avale tranquillement mon petit déjeuner sous ma tente et me dirige sur le site pour assister au premier concert de la Mainstage avec L'Esprit du Clan. Bon, ok, c'est un peu extrême en début de journée, mais quel set les enfants ! Trente minutes de séance intensive avec au menu du hardcore, une bonne occupation de scène et une véritable envie d'en découdre devant un public qui n'en demande pas tant. J'ai quelque peu lâcher l'affaire depuis Chapitre 2 : révérence, mais je redécouvre avec passion et un joli sourire aux lèvres ce combo parisien qui ne fait pas semblant quand il envoie avec rage et authenticité un répertoire survitaminé et hurlé en français s'il vous plait. Grosse sensation de ce début de journée, EDC a rempli le contrat et a marqué d'une croix noire cette nouvelle édition du Hellfest. Le groupe est ravi, le public (et moi) aussi, bravo les gars !!!

Sitôt le concert des parisiens terminé, il est temps de se pivoter de quelques degrés pour faire connaissance avec Vanderbuyst, trio batave jouant dans un registre dit "classic rock". Bon, concrètement, ça change d'EDC ! Le groupe enchaine les brûlots hard rock 'n' roll pour mon plus grand bonheur. Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, c'est bien ma came, ce genre de groupe. et même si je ne connais foutrement aucun morceau exécuté avec beaucoup de justesse par Vanderbuyst, ce n'est pas pour ça que je ne prends pas mon pied à l'écoute de ce band ! Dans la foulée et juste avant la rafale Do or Die, je feune l'espace presse, des fois qu'un Slash ou un Nicky Sixx trainerait dans le coin. Bingo !! Une conférence du six cordiste au chapeau haut de forme est annoncée, et il est indispensable d'être inscrit sur une liste pour y assister. Allez hop, c'est réglé pour moi, j'en serai ! Le temps d'aller saluer mon ami Cu ! Kicking Records qui termine son "distro-thon" de 42 heures de présence au stand en trois jours (!!!) que retentit une bonne reprise du "Roots Bloody Roots" de Sepultura par les Belges de Do or Die. Charlotte a tout vu du concert des belges, la preuve : lorsqu'arrive les Do or Die sur la Mainstage, le peuple s'amoncèle encore davantage que pour EDC. Le cinquième album sorti en 2011 a permis de rallier de nouveaux fans à la cause de ce groupe : métal imposant et fluide, univers glauque (il n'y a qu'à regarder la pochette du petit dernier) et hop, on balance bien la tête pendant une demi-heure. Un show court mais impeccable et sans mosh pits (il faut bien se reposer).

Place maintenant sur l'autre Mainstage aux volcaniques Girlschool. Ces vénérantes du rock (30 ans de carrière) sont toujours en place, et je comprends mieux pourquoi Lemmy et les Motörhead aiment tourner avec ce girls band !! Bon, ok, les nanas ne sont plus très fraîches, mais elles en ont sous le médiator !!! Les Girlschool enchaînent les brûlots sous un soleil de plomb pour le plus grand bonheur des inconditionnels de rock qui en a sous la ceinture (disons, dans notre cas précis, sous le teeshirt au dessus du nombril !). Les trente minutes allouées aux rockeuses passent définitivement trop vite, si bien qu'on reste sur sa faim à la fin du set car vous connaissez le dicton, quand c'est trop bon, c'est trop court ! (elle est pas de moi, évidemment, et encore une fois, toute allusion sexuelle ne serait que pure imagination de votre part, bande de pervers !)

Alors que je quitte le site du festival pour quelque temps histoire d'aller me restaurer tranquillou, Charlotte n'est pas en reste et enchaine les concerts sur les Mainstages. Avec All Shall Perish et August Burns Red, on peut dire que le public mange sa dose de brutalité bien sentie. Les slams, walls of death et pogos sont incessants. A croire que les métalleux jamais ne s'épuisent. De vrais instants de bonheur même si le son sur les Mainstages n'est clairement pas ce qu'on trouve de mieux sur le festival. Exemple parfait : Walls of Jericho qui viole littéralement les oreilles tant le chant est faux et les basses trop fortes. Ma pire expérience de concert sur ces trois jours. Le groupe n'aura pas fait beaucoup d'heureux ce jour-là.

Pendant ce temps là, et après un mauvais burger et des frites trop grasses (mais au moins, j'ai mangé chaud pour presque rien, c'est déjà ça de pris), je viens prendre une petite rasade de hard rock des familles avec les danois de D-A-D. Toujours ça de pris. A peine le temps de prendre goût au concert que c'est déjà terminé. Mais qu'importe : rendez-vous à The Valley pour de nouvelles réjouissances stoner avec les p'tits suisses de Monkey3. Encore une fois, la tente est bondée pour accueillir le quatuor qui délivrera un stoner aux accents psychédéliques qui fait son petit effet. Encore un très bon souvenir de ce festival alors que le soleil tape généreusement (mais plus pour longtemps) sur le site de Clisson. Le stoner de Monkey 3 est habilement mixé avec des plans progressifs, et l'ensemble, en plus d'être cohérent, est vraiment agréable à écouter !

Nudité + Feu = Hellfest Nudité + Feu = Hellfest Quarante minutes plus tard, et après un sondage express réalisé auprès des festivaliers concernant leur implication dans les élections législatives en donnant procuration pour aller voter (les résultats sont sur notre twitter, les enfants !), il est temps d'aller reprendre une leçon de rock 'n' roll pour un moment que j'attendais avec impatience ! Zakk Wylde et ses Black Label Society sont on stage du côté des grandes scènes, et la décharge rock que j'attendais, je l'ai prise dans la gueule façon uppercut ! Faut dire que les gars blagottent pas, et même si le charismatique leader aux guitares zébrées déboule avec un couvre chef d'Indien du plus bel effet, musicalement, les gars ne sont pas venus pour enterrer la hache de guerre, si vous voyez ce que je veux dire. Zakk Wylde a dû recruter ses zikos tant pour leurs qualités techniques que pour leurs tronches patibulaires. Faudrait pas avoir d'embrouilles avec ces gaziers, pigé ? A part ça, tout se passe bien : Wylde fait sonner ses grattes comme jamais, ça tabasse derrière, et les 20 têtes d'ampli Marshall et autant de baffles qui en imposent autant que les compos du groupe ricain font mouche. Le groove vulgaire et crasseux s'acoquine merveilleusement avec les sonorités heavy des guitares, et chaque morceau est un hit en puissance. Evidemment, Zakk abuse encore et toujours de sa technique monstrueuse en délivrant de solos aussi longs que bien exécutés (et Dieu sait qu'il les exécute parfaitement), mais qu'importe, ça fait partie du jeu, et après 45 minutes de southern heavy rock, je suis sur les rotules tellement j'ai claqué du talon sur les rythmes démoniaques des BLS !!!

Après cette décharge d'adrénaline, je m'en vais de nouveau rejoindre la Valley pour une gorgée de stoner avec Acid King. Le groupe américain la joue plutôt lent, très lent, avec un stoner doom bien exécuté mais qui aura raison de votre serviteur : lenteur, fatigue et chaleur ne font pas bon ménage en ce troisième jour de festival de l'enfer, si bien que je passe assez vite mon tour. A revoir peut être dans de meilleures conditions.

Pendant que je recharge les batteries (au sens propre comme au sens figuré), Charlotte a la bougeotte et ne décolle pas des Mainstage. Ca tombe bien, c'est au tour d'Hatebreed de nous faire tournoyer les t-shirts, casquettes ou encore drapeaux en l'air. Why not ? En tout cas, le show est toujours efficace mais sans grande surprise. Hatebreed n'étant pas ce qui existe de plus fou dans le hardcore US (grosses influences heavy et old-school), on passe tous un excellent moment mais sans qu'aucune surprise ne vienne pimenter le show.

Pendant le show version "machine de guerre" d'Hatebreed, je rejoins l'espace presse pour une conférence assez intéressante avec Ben Barbaud, qui n'est autre que l'instigateur du festival. On y apprendra des informations assez intéressantes quant au bilan du festival avec des chiffres (500 salariés, 2.000 bénévoles, 115.000 festivaliers sur trois jours, 8.000.000 de chiffre d'affaires à l'année), aux imperfections suite au changement de site, à l'expansion du festival. Ben ne se défile pas et ne manque pas de répondre à toutes les questions qui lui sont posées, même les plus saugrenues (ma conscience professionnelle et mon bon goût m'empêchent de vous les narrer), quitte à être parfois sur la défensive. Un moment très intéressant pour comprendre comment un festival fonctionne, vit et survit.

Les Fenecs dépêchés pour le festival arrivent à se poser ensemble plus de cinq minutes pour partager leurs expériences et leurs ressentis du week-end, pendant que le légendaire Blue Öyster Cult délivre une prestation sans équivoque et complètement dans le thon (désolé, elle était trop facile celle là !!). Une heure de "classic hard rock", c'est toujours bon à prendre, même si je ne vous cache pas que posé dans l'herbe à l'ombre dans l'espace VIP, ça a également une saveur toute particulière !

Hellfest affiche 2012 Hellfest affiche 2012 La fatigue commence vraiment à m'atteindre, mais il n'est pas question de lâcher prise, et j'ai bien fait d'emboiter le pas de nombreux festivalier pour aller reprendre une grosse baffe du côté de The Valley avec les énormissimes Pentagram. Vous allez dire que je suis sous drogues hallucinogènes ou que le soleil de Loire-Atlantique a frappé trop fort sur mon physique d'Apollon : et bien, ni l'un ni l'autre ! Pentagram est encore, pour ma petite personne, une belle révélation du festival. Depuis plus de quarante ans, le groupe envoie un doom teinté de hard rock (ça vous rappelle personne ? genre une tête d'affiche ayant annulé pour des problèmes de santé de son guitariste, je dis ça je dis rien) et il le fait fichtrement bien. Le public apprécie, moi aussi, et je n'ai qu'un regret, c'est celui de quitter trop tôt ce concert qui m'aura profondément marqué. Mais c'est pour la bonne cause : j'ai rendez-vous avec Slash (voilà un joli titre de manchette !!)

Oui, j'ai rendez-vous avec le pistolero en conférence de presse avec bon nombre de journaleux qui attendent le gars de pied ferme. Mon anglais n'est pas parfait (loin de là), je ne capte pas bézef de ce qui se dit (faut dire qu'au même moment, les trasheux de Trivium envoie la sauce à quelques dizaines de mètres de là, et la sono de la salle de presse n'est pas des plus reluisantes), mais je m'en branle, j'ai à quelques mètres de moi le mec qui m'a donné goût à la guitare et qui a notamment forgé une partie de mon identité musicale. Ricanez, ricanez, je m'en branle, c'est toujours bon de "voir" (bien) en chair et en os son héros musical !

Pendant que je suis en bonne compagnie, Charlotte n'en finit pas de trainer du côté des Mainstages. L'heure est maintenant à Trivium ! Lorsque je parle de surprise, c'est lorsqu'un festival vous remet en question et vous propose de par sa programmation de redécouvrir des groupes parfois trop vite mis de côté. Prévenue que les américains de Trivium sont excellents en live (carrés et au son parfait), la curiosité l'a emporté. Quelle claque ! Depuis le groupe a rejoint ma playlist et s'est glissé dans mon top 5 des meilleurs lives du Hellfest. C'est avec le tout dernier album du groupe que les américains arrivent sur scène avec l'excellente introduction "Capsizing the sea", suivie de "In Waves" sur lequel le public au complet chante les paroles. Magique ! Et gros changement, le son est vraiment bon. Pour une Mainstage on apprécie tous. La fièvre est ensuite ascendante avec "Rain", "The Deceived", "Black", "Gunshot to the head of Trepidation", ou encore le jouissif "Pull harder on the string of your martyr". Je remercie le Hellfest pour m'avoir fait redécouvrir ce groupe. Gloire !

Pendant que Cha digère un concert qui l'a visiblement marquée, place au triptyque, le tiercé gagnant dans le désordre (quoique), la triplette maléfique Mötley Crüe/Slash/Ozzy. Cette combinaison du dimanche soir a été l'argument principal pour que je me farcisse 1.600 kilomètres aller-retour de ma Lorraine adorée (mais non, je déconne Oli, allez Lens !!). J'ai déjà vu à deux reprises Slash dans ses précédentes formations (Guns et Velvet Revolver), mais les deux autres, je ne pensais pas sérieusement que mon regard de lynx aurait la chance de les dévisager ! Honneur au quatuor de L.A. : avec un décor sobre et efficace (le temps de jeu et les conditions "festival" auront raison de la pantagruélique config' batterie de Tommy Lee), Mötley Crüe envoie direct dans le lard avec un énorme "Wild Side" ! Back to the 80's baby !!! Le groupe enchaine avec les classiques de Too fast for love, album culte de la discographie des glameurs ("Live Wire", "Too fast for love", "Piece of your action") et les tubes "Shout at the Devil", "Girls, girls, girls" et j'en passe. Le concert est très agréable, ça chante les refrains à tue-tête, et le groupe n'est pas avare de gimmicks de la grande époque (danseuses, poses démoniaques, montées dans les aiguës de Vince Neil,.) et même si le blondinet de chanteur se pointe sur scène avec une guitare que je pourrais qualifier de "dégueuuuuuulâââââââsse", le groupe est en forme, et j'ai vraiment l'impression d'assister à un bon concert. Alors oui, ce n'est plus le grand Mötley de la grande époque, oui, Vince Neil n'arrive plus à faire vibrer sa voix (le gars a toujours été limité, mais là, c'est le pompon), oui, Mick Mars est à deux doigts de tomber dans les pommes à chaque accord (le gars est malade depuis des années), mais merde, ça envoie ! Tommy Lee, entre deux grossièretés, déboite ses fûts comme il a pu cogner ses anciennes meufs, et Nikky Sixx a TOUJOURS la classe ! Je regretterai tout de même le coup du piano qui sert à rien (mais bon, qui dit glam dit parfois mauvais goût), mais dans l'ensemble, Mötley Crüe a délivré un bon concert. Et j'en suis le premier ravi ! Je ne reverrai certainement jamais cette légende sur scène, alors ça aurait été dommage de les voir sous un mauvais jour. Les habitués du festival me diront souvent que ce concert a été meilleur que celui donné au même endroit il y a quelques années, et c'est tant mieux.

Il a vieilli Slash, hein? Il a vieilli Slash, hein? Place à une autre légende du rock, j'en ai les frissons rien que d'évoquer son nom. Je parle bien sûr de Slash. Vous l'aurez compris, je suis un inconditionnel du bonhomme, et il est bien possible que je manque d'objectivité en écrivant ces lignes. Qu'importe, le gazier va envoyer sur une Mainstage, et même si la pluie s'en mêlera, les soixante minutes envoyées par le guitariste culte resteront un temps fort du festival. Autant le public a raillé la prestation des Guns 'n' Roses la veille, autant le bon vieux Slash est respecté par la grande majorité des festivaliers croisés. Embarquant dans ses valises Myles Kennedy et les Conspirators, et auteur d'un excellent Apocalyptic Love fraichement sorti, Slash n'a pas fait les choses à moitié, et a délivré un set de toute beauté pour le plus grand bonheur de ses (nombreux) fans présents à Clisson ! Le groupe fait part belle à son dernier album avec pas moins de cinq extraits présentés ce soir ("One Last Thrill", "Standing in the sun", "Halo", "Anastasia" et "You're a lie"), mais n'occulte pas les grands classiques du six-cordiste envoyés tant avec les Guns ("Nightrain", "Mr Brownstone", "Sweet child o'mine", "Paradise city") qu'avec Velvet Revolver ("Slither"). Comme il fallait s'en douter, la répartition des guitares dans la façade est plus que disproportionnée, si bien que j'ai très très peu entendu le guitariste rythmique dans la sono. Slash, quant à lui, est au sommet de son art, et même si le gars a forci (le poids de l'âge), il n'a rien perdu de sa superbe guitaristique. Et le gars a vraiment eu du nez en recrutant le leader d'Alter Bridge au chant, tellement ce petit bonhomme est vraiment bon. Et même s'il manque un peu de "saturation" dans sa voix, il arrive à taquiner un Axl Rose en pleine possession de ses moyens. Le basse/batterie est réglé comme sur du papier à musique, et excepté un problème de guitare sur "Anastasia", le concert a été d'une qualité exceptionnelle. Pour tout ceux qui aime ce gars, évidemment ! Non, franchement, je ne trouve pas grand chose à redire à ce concert : tout le monde est au taquet, chacun prend plaisir à envoyer la sauce, on sent une cohésion dans le groupe malgré le statut cultissime de son guitariste soliste, et j'ai vraiment senti la naissance d'un nouveau groupe pour un gars qui aura connu pas mal de déboires avec ses chanteurs. Excellentissime !!!

Puis c'est au tour d'Ozzy d'envoyer pour un final de 90 minutes ! Un final qui se voulait exceptionnel avec, en plus de son backing band de haute volée, la participation de Geeze Butler, le légendaire bassiste du Sabbat Noir, Zakk Wylde et Slash. Un set explosif donc. Non, en fait, un pétard mouillé. Mouillé par la pluie qui tombe à foison sur le site, mouillé par une prestation sympathique mais néanmoins amputée d'un tiers pour cause d'un Ozzy plus capable d'assurer avec sa voix. Bref, alors que j'attendais un set de folie, c'est une paire de légendes qui ont pris place sur une scène sans jamais me faire vibrer, la pluie diluvienne et la fatigue n'arrangeant rien. Dommage, vraiment.

Je laisse filer Lamb of God et Biohazard, plus concentré à mettre un pied devant l'autre pour éviter de me casser la gueule dans la boue plutôt que de prendre une dernière décharge de hardcore pour la route. Faut dire que de la bonne zik, j'en ai bouffé pendant trois jours, et il est temps de retrouver mes quartiers pour une dernière nuit qui s'annonce...difficile !!

Voilà, le Hellfest cuvée 2012 est terminé. Avec ses deux nouvelles scènes, un grand site et une décoration de plus en plus soignée (exemple de l'immense cathédrale Hellfest montée à l'entrée pour l'occasion), ce festival s'impose comme une référence qui devient de plus en plus énorme. Reste à savoir si les problèmes de son (les décibels sont bien trop forts) seront réglés pour les prochaines éditions. Même avec des protections auditives certains lives étaient vraiment hardcore. Mais vous l'aurez compris à la lecture de ces quelques lignes, on a adoré, et malgré le vieil âge de votre serviteur, on reviendra, c'est promis !!!