JEUDI 14 JUILLET

la classe du bar presse la classe du bar presse Rolo Tomassi : Ce groupe ne passe pas inaperçu. D'une part par sa musique, un sous-Dillinger Escape Plan mais sexy, donc forcément barrée. D'autre part, par sa chanteuse en mini-jupe, aux formes très attrayantes, qui ne manque pas de se dandiner pour exciter les mâles aux premiers rangs. Une couverture pour rendre la chose intéressante? Car si l'on regarde de plus près, la copie rendue est brouillonne. Les morceaux sont des tentatives math-rock et métal poussives et le chant monocorde n'aide en aucun cas le groupe. Du coup, pour tuer le temps, les blagues commencent à fuser. "Grololo Tomassi, c'était vraiment pas terrible".

Great Mountain Fire : le quintet bruxellois propose une pop-rock indie faite pour les ambiances de festivals. Ça danse, ça vibre et c'est forcément efficace. Question fraicheur, on repassera.

Drums Are For Parades : Drums Are For Parades, on les aime beaucoup sur disque. A Dour, on les aimera beaucoup en live : musiciens au taquet, des compositions à l'efficacité déjà éprouvée (leur tube "Another king of bad" issu de Master), un public chaud comme la braise... Un excellent moment avec ou sans leurs comparses sourdingues et cuivrés.

The Budos Band : On nous a vanté les mérites de cette formation instrumentale américaine du label Daptone Records. Véritable big band (dix personnes) œuvrant entre des morceaux afro-beat, jazz, soul et funk, The Budos Band impressionne par sa facilité à enchaîner ses titres que l'on pourrait instinctivement étiqueter "Radio Nova". Facile d'écoute par ses rythmes linéaires (le seul point noir, s'il y en a un), le groupe réchauffe la Dance Hall malgré le temps pluvieux.

Dour 2011 : Gallows Dour 2011 : Gallows Gallows par Cactus : La hype hardcore de ces dernières années. Merci internet. Sur disque, c'est linéaire et chiant. En live, c'est linéaire et chiant. Pas une once de relief, ça envoie toujours la même composition dans la tronche mais le public semble aimer. On admet que les multiples comparaisons à Minor Threat et Black Flag ont peut-être créé des attentes démesurées de ma part. A noter que c'était la dernière tournée avec leur chanteur actuel parti vers d'autres horizons musicaux.
Gallows par Oli : Le groupe a fait parlé de lui juste avant le festival avec l'annonce du départ d'un des frérots incapables de continuer à composer le même genre de zik avec le groupe qui l'a fait connaître. Frank Carter va donc faire ses adieux après ces quelques dernières dates estivales et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne semble pas le déranger et qu'il ne s'économise pas... Le rouquin est torse poil dans le public dès le 2° titre et fait admirer ses tatouages en haranguant le Club Circuit Marquee, réclamant davantage encore de boxon ! Et il va en avoir, proposant 10 euros au premier chimpanzé à escalader un des poteaux de structure du chapiteau pour slammer (avant de demander aux grimpeurs arrivés trois mètres plus haut de ne pas sauter !) puis exigeant un circle pit qui passe autour de la console de son ! Pas écouté par les mosheurs, il fait monter sur scène un bilingue pour s'assurer que le message passe bien, un hardcoreux se transforme en interprète et le Gallows a ce qu'il voulait, un circle pit de malade ! Comme musicalement, les lascars envoient du gros sans s'arrêter une seconde (même quand Eva Spence vient pousser la chansonnette avec eux), le public est aux anges.

Kyuss Lives ! (Dour 2011) Kyuss Lives ! (Dour 2011) Charles Bradley : Hey mec, si t'a jamais vu James Brown en live, c'est pas grave... Charles Bradley is still alive et sublime un répertoire soul/funk sacrément bien troussé. Excellente prestation vocale, belle énergie, beau charisme : a priori pas trop notre came mais on est comblé et le public aussi.

Channel Zero : C'était une institution en Belgique et même à travers l'Europe il y a une quinzaine d'années, ils ont décidé de se reformer et ont fait sensation sur leur tournée nationale. Là, ils ont le droit à la grande scène et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça a très mal vieilli. Peu d'énergie, peu de rythme, peu de tranchant et surtout un ingénieur du son incapable de faire sortir un son correct de la façade durant les quatre premiers morceaux. Ensuite ? J'en sais rien, j'étais parti voir ailleurs...

Kyuss Lives! : Au vu de l'arrestation tumultueuse de Nick Oliveri par le SWAT ces derniers jours, on craignait vraiment une annulation de Kyuss Lives! à Dour. Que dalle, le All-star team sera présent et bien en forme pour te donner quelques mandales desert-rock bien senties. John Garcia en impose, Nick Oliveri maîtrise, Brant Bjork assure... Et le petit nouveau ? Il est un excellent clone sonore de Josh Homme et on y voit que du feu. Le panard total pour les fans. On bande du début à la fin.

Cypress Hill - Dour 2011 Cypress Hill - Dour 2011 Cypress Hill : Les Californiens ne sont plus à présenter. Figures de proue d'un hip-hop qui a évolué avec son temps, B-Real et Sen Dog ont mis le feu à la Last Arena en puisant dans tout leur répertoire pour le plus grand bonheur des festivaliers. Du très stupéfiant "I wanna to get high" au récent "Rise up", Cypress Hill a littéralement retourné l'audience serrée comme des poules en batterie. Un grand moment !

Laurent Garnier : Il fallait être éveillé sous la tente de La Petite Maison Dans La Prairie pour se prendre en pleine face LE show de la nuit de jeudi à vendredi. Laurent Garnier accompagné de Scan X a mis le paquet durant ces 5h de show, un set intelligemment construit et plus rentre-dedans qu'à l'accoutumée. Le public ne s'est pas trompé, il fallait être à l'heure pour avoir sa petite place sous la tente.

A noter que ce jeudi a établi un record : celui de la température la plus froide jamais enregistrée en Belgique un 14 juillet...


VENDREDI 15 JUILLET

Dananananakroyd : Les Écossais ont mis le public du Club Circuit Marquee dans leur poche. La formule était simple, un peu de punk, un peu de hardcore, un peu de pop, tout ça mixé à travers riffs accrocheurs, mélodies implacables, chants entrainants parfois un peu trop criards. Un groupe pas dégueu (mais pas LA grosse découverte non plus) pour commencer la journée.

Syd Matters (Dour 2011) Syd Matters (Dour 2011) Les Hurlements d'Léo : C'est à reculons que nous nous sommes approchés de la Last Arena pour vivre (supporter ?) la prestation assez ennuyeuse des Bordelais. C'est donc dans un esprit festif motivé par le soleil que la troupe équipée de cuivres & d'accordéon a franchouillardisé les Belges. Pour nous, il était trop tôt pour faire la java.

Anika : On l'avait déjà entrevu lors du festival Les femmes s'en mêlent et on maintient notre jugement lors de notre expédition à Dour : on aime beaucoup la sensualité sous valium et le dub "bâtardisé" d'Anika. Dépaysant et enivrant.

Bibio : Le nouveau petit prodige du label anglais Warp... Très plaisant en live et la tente dédiée aux musique électroniques kiffe la vibe. Tant mieux, nous aussi.

Syd Matters repasse par Dour pour y présenter en live quelques titres de son dernier opus en date, Brotherocean. Les multi-instrumentistes ont un peu de retard et enchaînent directement le début du concert à la fin de leur balance. Plus rock que folk sur scène, les barbus réchauffent la température, bien fraîche pour un mois de juillet. Tout en douceur ou avec quelques éclairs électriques, le quintet charme l'assistance et réduit le temps, l'heure est passée bien trop vite...

Papa Roach : Musique datée, attitude datée, live daté... Le public apprécie, nous pas des masses et en plus, on se sent passablement vieux. Normal.

The Qemists : Un patchwork big beat/electro clash efficace. Vite écouté, vite oublié aussi... Plaisant à défaut d'être excellent.

Skindred à Dour 2011 Skindred à Dour 2011 This Will Destroy You : Du post-rock toutes guitares dehors, voilà le genre de groupe à ne pas rater en live ! Et jusqu'à la prestation des Russian Circles, c'était la plus belle claque instrumentale du festival, faisant même de l'ombre à Mogwai ! Alors certes, il faut rester accroché parce que les Ricains alternent les parties épiques et distordues et les passages lascifs et lancinants. C'est un peu comme si tu passais donc d'un grand huit à 200 à l'heure à une promenade en barque sur un lac de montagne... Pas évident de rentrer dedans mais quand t'y es, c'est encore plus dur d'en sortir !

X-Makeena : Très belle claque que nous avons eue en découvrant la prestation vitaminée des Rennais. Les corps en présence dans la Magic Sound System étaient en mouvance aux rythmes des beats d'obédience drum & bass mais également hip-hop voire dub. Leur patate nous a inévitablement fait penser à leurs compatriotes de La Phaze.

Skindred : J'avais prévu d'aller voir une dernière fois (snif) les X-Makeena mais la pluie et le froid m'ont fait prendre l'option "chapiteau d'à côté" après This Will Destroy You, celui de Skindred, très chaleureux sur album, les Anglais sont incandescents sur scène ! En parfait show man, Benji chauffe le public qui profite de la configuration de la Cannibal pour slammer à tout va et faire la fête avec le groupe qui s'éclate. Il fait déjà très chaud sous la tente quand ils attaquent l'intro de "Sad but true" de MetallicA, à partir de ce moment-là, le public devient incontrôlable et ne tient plus en place. Le show continue avec l'apprentissage de la danse des robots, la venue de Jacoby de Papa Roach pour un "Warning" d'anthologie. Au sens propre comme au sens figuré, en live, Skindred ça déboîte.

Kylesa (Dour 2011) Kylesa (Dour 2011) Ice Cube : Ce mec ne changera jamais. Même gueule, même musique ! La prestation délivrée par l'ex-NWA était sobre, il a fait le travail mais pas assez pour les plus exigeants d'entre nous qui attendait quelque chose de plus "grandiose". Une déception quand on connaît le répertoire fourni du gaillard.

Stupeflip : La messe des Parisiens a été longue à mettre en place (concept oblige) mais une fois lancée, la bande de King Ju a su dicter au peuple belge son univers totalement délirant. Ambiance unique sous la tente du Dance Hall où la synth-pop variétoche chantée par l'inénarrable Pop Hip a côtoyé les rythmes tranchants sous les gueulantes de Cadillac, bien entendu.

Kylesa : On connaissait déjà l'impact de Kylesa en live et Dour confirmera leur état de forme : les musiciens de Savannah maitrisent de mieux en mieux leur sujet, les voix sont moins approximatives, surtout celle de Laura Pleasants. Très bon live.

Mogwai : Quelle déception. Oui, quelle déception... Est-ce le nouvel album, un peu moins flamboyant ? Est-ce la surplus de titres avec un pseudo-chant trafiqué ? Est-ce la trop grande scène ? Est-ce le fait de jouer "de jour" ? En tout cas à part sur le sublime "Glasgow mega snake" Mogwai ne m'a jamais fait vibré comme lors des précédentes fois...

Madball : BIDIBIM ! Tout est dit.

Mogwai - Dour 2011 Mogwai - Dour 2011 Neurosis : "J'ai eu l'impression de me prendre une planète dans la gueule tellement leur son était massif" dixit Beetlejuice, illustre lecteur. Voilà, tout est dit. LE live de Dour à ne pas rater. Monstrueusement inspiré et haut-dessus de tout qualitativement et émotionnellement. Neurosis en live, c'est définitivement imperceptible et indéfinissable pour celui qui ne les a jamais vu. LE MUST DE Dour avec un grand F comme FENEC.

Pulp : On les aimait pas des masses pendant leur temps de gloire et on les aimera pas non plus ce soir sur la Last Arena. Ok, ils ont quelques singles infaillibles, ok c'est sympa, mais ça ne passe vraiment pas de notre coté. Et puis cet accent cockney insupportable ! Beurk !

Anthrax : Anthrax en live, ça change rarement d'un iota et celui de Dour ne fera pas exception si ce n'est le remplacement de Scott Ian, pour cause de paternité, par Andreas Kisser de Sepultura. Le set est efficace, Joey Belladonna est toujours présent, la reprise d'"Antisocial" de Trust également.

Duchess Says : Une musique noisy rythmée et une chanteuse délurée, très mignonne, qui captive l'attention. C'est plus qu'il n'en faut pour rendre la petite maison dans la prairie complètement gaga de Duchess Says. Il faut dire que le petit bout de femme se démène comme un beau diable : onomatopées, gesticulations, stage diving, promenade dans le public... On a kiffé sa mère comme disent les jeunes. Jette-toi sur Anthologie des 3 perchoirs.

On U Sound 30 celebrations : Avec Ted, c'était surtout le moyen d'attendre Deedar Zaman, ex-frontman d'Asian Dub Foundation. Le Monsieur n'est pas venu et on a, par conséquent, re-appris le champ lexical du reggaeman pour que dalle : Jah, Hailé Sélassié, unity, everything is different in the ghetto, tout ça, tout ça... Et musicalement ? Ça valait pas une bonne compil' de Marley avec une cigarette magique.

A noter que ce vendredi a certainement été le plus chaud du mois de juillet. Dur...


SAMEDI 16 JUILLET

Dour 2011 : Architecture in Helsinki Dour 2011 : Architecture in Helsinki Uncommonmenfrommars : Spéciale dédicace à Gui de Champi. Les Uncommonmenfrommars, dont le talent n'est plus à prouver, vont livrer un set qui ne débandera jamais et qui ravira le public de Dour : punk as fuck, avec des compositions rapides évidemment. A la sortie de la Cannibal stage, on a juste envie de refouler son skate et d'enchainer les 180° sur un half pipe : une putain de cure de jouvence.

Ghostpoet : Un flow hip-hop sur des instrumentations minimalistes. En théorie, on aurait pu kiffer à mort. En live, on aime beaucoup la mixture proposée par ce nouveau venu de la scène "hipbryde".

Yussuf Jerusalem : Le dernier protégé de chez Born Bad Records a fait le boulot : ils ont envoyé le bois et puis c'est tout. Yeah !

Architecture in Helsinki : Grosse déception sous la tente du Club Circuit Marquee. Leur pop synthétique angélique est rentrée par une oreille et sortie de l'autre. Là où sur disque la magie pouvait opérer, la musique des Australiens en live ne fait pas mouche. Zzzzzzzz...

Death By Stereo : BIDIBIM ! (bis).

Groundation (Tribute to Bob Marley) : Sous l'impulsion de son très sympathique leader, Harrison Stafford, les reggaemen ont rendu un brillant hommage au roi du genre, j'ai nommé Bob Marley (on fête cette année les 30 ans de sa mort). Sous une flotte incessante, le public a répondu présent au show des Californiens où les tubes et les titres moins connus du Jamaïcain ont été intelligemment réarrangés. Classe mais encore fallait-il avoir l'envie de se prendre une heure de reggae sous la pluie.

Dour 2011 : Saul Williams Dour 2011 : Saul Williams Saul Williams : La classe, tout simplement. Sensation de la journée, le slammeur-poète a surpris tout son monde en réalisant un concert inattendu (à double tranchant, du coup) en délivrant des titres éclectiques (rap, rock, funk, ragga) et captivants au possible. Forcément, on a regretté l'oubli des nombreux titres des premiers albums. Un avant-goût du dernier opus, Volcanic sunlight, qui n'est pas encore venu jusqu'à nos oreilles.

Terror : BIDIBIM !

The Herbaliser : Electro-jazz easy-listening... Plutôt sympathique en live même si on préfère écouter ce genre de musique dans notre canapé avec une bière qui te liquéfie les neurones.

13&God : On aime beaucoup The Notwist et Themselves, il n'y avait pas de raisons que l'on apprécie pas de nouveau l'association des deux, soit 13&God. Leur live et leur musique, entre pop cristalline et hip-hop sur-vigoureux, enchante la petite maison dans la prairie, nous aussi. Mention spéciale à Themselves dont la verve domine les débats.

Dour 2011 : 13&God Dour 2011 : 13&God Agnostic Front : Hardcore punk, guerre, bref : BIDIBIM !

Les Savy Fav : Le groupe de Tim Harrington, on en était déjà super client musicalement. Depuis qu'on les a vus en live, on est en devenu fan : c'est mortel et surtout grâce à ce chanteur, véritable bête de scène. Le groupe distillera son indie rock très fin et son chanteur divertira le public comme personne, notamment en allant se balader dans la foule, en se travestissant avec le premier objet venu ou en allant patauger dans la boue, très présente, en dehors de la Petite maison dans la prairie. Un des meilleurs shows de cette édition de Dour.

House Of Pain : Ou plutôt Everlast plays House Of Pain. L'une des grosses déceptions de ce festival aussi. Everlast se réapproprie le patrimoine d'House Of Pain avec des instrumentations inappropriées et particulièrement molles du genou. On n'a même pas eu la patience d'attendre "Jump around", c'est dire la pertinence du truc.

The Gaslamp Killer : Initialement pas prévu dans notre planning de ministre, ce DJ de Cali(fucking)fornia agrémente ses mixs en passant pèle-mêle du dubstep, du hip-hop, du glitch et autres tubes rock (Nirvana, Led Zeppelin) avec de temps à autre une maladresse perceptible.

Flying Lotus : Flying Lotus est devenu célèbre pour avoir produit le dernier album de Gonjasufi. Son DJ set ne nous laissera pas un souvenir impérissable si ce n'est quelques bons beats, quelques sélections pertinentes mais aussi quelques maladresses.

The Ocean à Dour The Ocean à Dour The Cut Chemist : Pour les amateurs de Hip-hop, The Cut Chemist, c'est surtout le DJ des premiers Jurassic 5, groupe ô combien respecté mais aussi le producteur du Blazing arrow de Blackalicious. Rien que ça, ça a le mérite de poser un décor et l'aura du personnage. Pour cause de set très tardif (3h du mat') et de fatigue (oui, on est vieux), on n'a pas eu le courage de regarder tout le show mais le peu qu'on a eu l'occasion de voir, on s'est pris toute la maestria, et donc une méchante claque, du bonhomme en matière de Deejaying hip-hop. Quand en plus la performance est illustré par des vidéos assez bien foutus, The Cut Chemist à Dour, c'était vraiment à ne pas rater.

A noter que ce samedi a été le plus arrosé du mois de juillet...


DIMANCHE 17 JUILLET

Ultraphallus : Un live d'Ultraphallus et sa mixture sludge/noise pour commencer une journée, c'est carrément pas négligeable mais ça met la barre assez haute. Les Belges vont donner un live captivant au public un peu parsemé mais attentif. Assurément un groupe aussi incontournable en live que sur disque. La petite maison dans la prairie s'en souviendra longtemps.

K-Branding : On a beau être méga concentré sur leur set, l'heure passée en compagnie de K-Branding nous donne l'impression d'une identité mal agencée et donc, d'un set assez imbuvable... A revoir donc.

Gaëtan Roussel (Dour 2011) Gaëtan Roussel (Dour 2011) The Ocean : Des attaques hardcore qui nous prennent à la gorge, des penchants mélodiques qui nous laissent un peu froid... Voilà en gros ce que nous a offert The Ocean. Un groupe qui se démène et n'hésite pas à chanter sur le public mais qui peut probablement mieux faire sur scène.

Russian Circles : Des musiciens inspirés, une musique inspiré, un live inspiré... On te laisse imaginer ce que le tout peut donner. Une excellente surprise pour les fans de post-quelque chose que nous sommes.

Gaëtan Roussel : Il y a quelques années lors des débuts de Louise Attaque, il était plutôt réservé, aujourd'hui "en solo", il est déchaîné ! Gaëtan Roussel sous son nom seul se présente avec sept musiciens (guitariste, bassiste, batteur mais aussi percussionniste, tromboniste, claviériste et choriste) pour pouvoir apporter en live autant de finesse que sur CD. Le Breton attaque par un tube qui permet à tout le monde de taper dans les mains une première fois ("Clap hands") et d'oublier la pluie qui s'arrêtera dès "Inside outside", Gaëtan (ré)chauffe le public, vient le chatouiller, fait des grimaces et enfile les excellents morceaux de Ginger (dommage, il ne joue pas "Si l'on comptait les étoiles" et "Des questions me reviennent") même si ce ne sont pas les plus connus ("Help Myself (Nous ne faisons que passer)" ou "Dis-moi encore que tu m'aimes") qui sont les plus marquants et excitants lors de ce concert dont on retiendra surtout la transfiguration électrique de "Trouble", la session tout le monde tape dans les mains en rythme, la reprise "Psycho killer" des Talking Heads et sa trentaine de secondes d'immobilisation pendant le final qui rend l'ensemble si special...

Dour 2011 : Karma To Burn Dour 2011 : Karma To Burn Metronomy : L'un des trucs hype de l'année en matière de disco-funk-pop. A défaut d'avoir une musique excellente, entre passable et irritant, les Anglais ont eu le mérite de remplir la tente de petites minettes se dandinant. Et visuellement, c'est carrément appréciable !

Public Enemy : Après la déception Ice Cube et House Of Pain, on attendait beaucoup d'un autre acteur majeur de la scène aka Public Enemy. Durant une heure, La Last Arena va subir, avec plaisir, les assaults de Chuck D et les "Yeah boy !" De Flavor Flav, tous deux en très grande forme physique et vocale. On aura bien sur le droit à quelques tubes mythiques : "Bring the noise", "Shut' em down", "Caught, can we get a witness" et un nouveau morceau assez prometteur. "Don't believe the hype", Public Enemy à Dour, c'était bien bon !

Karma To Burn : Les gars sont venus sans leur light show (indigne d'une communion de village des Vosges) mais tels que je les avais quitté en 1997, ils sont toujours les rois du riff qui défonce. Alors oui, le bassiste a l'allure d'un motard gay, oui on a envie de donner une pièce au batteur, oui on pourrait dire "papy" au guitariste mais alors, quelle fessée !!!

Aaron à Dour Aaron à Dour Aaron : un show d'1h15 en festival, c'est devenu la routine pour Aaron, en quelques mois, c'est la troisième fois que je les vois dans cette configuration après les avoir vus lors de leur tournée personnelle. Le spectacle est réglé comme du papier à musique et ne change pas et si le duo en mode quintet pour cette série de dates axe sa set list sur les titres qui bougent le plus pour remuer les foules, c'est pourtant avec les morceaux plus intimes qu'ils me remuent le plus, notamment "U-turn" et les frissons que procure un public qui chantonne For every step in any walk / Any town of any thought / I'll be your guide. Magique.


A noter que ce dimanche a certainement été le plus boueux du mois de juillet...

Merci à la toute l'équipe qui fait que Dour existe comme cela et plus particulièrement à Alex, Izo et la press team (Claire, JB...).