Dour 2003, c'est 190 artistes, 110.000 festivaliers et 4 jours de folie, comme il doit être aussi long et fastidieux de lire une review "classique" d'un festoche aussi énorme, on va essayer une nouvelle formule, une sorte de synthèse de notre Dour à nous (Pooly & Oli). Avec des tiroirs, des photos, des impressions, ça restera à des années lumières du festival live mais ça nous rappellera d'excellents souvenirs et on espère que ça te donnera envie d'aller/retourner à Dour...
- Le concert du festival
Therapy? :
Therapy?
Des nouveaux titres (gigantesques) et des tubes, voilà ce que les Irlandais ont proposé au public ravi de la Red Frequency. "Hey Satan you rock", "Nobody here but us", "Voodoo doll", "If it kills me" sonnent aussi bien en live que sur le CD (ce High anxiety est vraiment une grande réussite) et se fondent parfaitement avec les titres de Troublegum ("Die Laughing" dédié à Kurt, Layne et les autres, "The knive", "Screamager", "Trigger inside", ...), ou les autres hits que sont "Stories", "So much for the ten year plan" (rebaptisé "Fuck Tony Blair"), "I am the money", "Teethgrinder" (une chanson folklorique irlandaise !), "Church of noise"... Le quatuor s'éclate, discute avec le public, le chambre ("on est aux Pays-Bas ou quoi, ça ne bouge pas !"), reprend un bout de MetallicA, se lance dans de beaux disours sur le rock, se font des blagues (Neil Cooper qui accélère la cadence d'un titre sans prévenir), ils s'éclatent et le temps passe beaucoup trop vite...
- Les moments forts
L'Esprit du Clan : Alors que le groupe m'avait plus que déçu lors du Dour 2000, ils viennent de remettre les compteurs à zéro et même de largement passer en positif, l'énergie dégagée sous la cannibale est phénoménale, le pit est incandescent, de la grosse folie !!! Et je ne comprends pas qu'ils ne jouent pas encore tous avec des émetteurs... Ca part dans tous les sens, ça joue diablement carré et ça remue tout ce qui peut être remué, ça fait du bien de prendre des claques de temps en temps.
Lofofora : Les Lofo sont revenus en force après une tournée "plutôt calme" l'année dernière, ça blaste de nouveau et la Cannibal n'est pas là de s'en remettre... Reuno n'a pas sa langue dans sa poche et son discours (les intermittents, nos amis douaniers, ...) est bien reçu... "No facho" se transforme en "No Sarko", la tente est pleine à craquer et de mémoire de festivalier, on n'avait jamais vu un aussi gros pogo sur cette terre poussiéreuse. J'en profite pour féliciter les mecs chargés de la sécu des slammers, ces bénévoles passionnés font un boulot remarquable, les autres festoches devraient s'en inspirer...
Nada Surf : Deuxième concert de Nada Surf pour moi en moins d'une semaine mais toujours le même plaisir de les entendre jouer leur set qui mêle chansons douces ("Là pour ça") et rock ("Happy Kid"), vieux tubes infatigables et titres de leur joli troisième album Let go ("Blizzard of 77", "Treading water".). Dans un français parfait, on a le droit au traditionnel speech sur Benjamin Franklin, modeste imprimeur empli de sagesse qui avait accepté le poste de juge de Pennsylvanie avant de démissionner jugeant (!) ne pas assez connaître la loi pour faire un bon juge... et de rebondir avec le président actuel de leur pays... Tonnerre d'applaudissements sur la plaine de la Red Frequency, bondée, qui se met à sauter encore plus haut dès les premiers accords de la surprise, la reprise de "L'aventurier" que les New Yorkais interprêtent mieux qu'Indochine (faut dire qu'ils chantent juste !) ! Le "Popular" qui suit ne fait qu'amplifier la largeur des sourires qui s'affichent sur tous les visages. Le groupe a la côte en Wallonie au moins autant qu'en France !
- Les révélations
Hollywood Porn Stars :
Holywood Porn Stars
Au départ c'est pour RedBoy et Eruct, deux connaissances membres de ce groupe, qui font que j'assiste à ce concert ... par "esprit de camaraderie" mais après quelques accords, peu importe qui joue sur la scène de la PopBitch, c'est un pur moment de rock'n'roll qui nous est offert. Deux chanteurs inspirés qui se complètent parfaitement, un bassiste déchainé, un batteur qui frappe juste, c'est rafraichissant et ça envoie de bons riffs sans se poser de questions, HPS est tout jeune mais promet beaucoup, vivement l'album...
Sweek : Sous les conseils avisés de la team Nameless, je vais voir ce que donne Skweek, un groupe estampillé "GodSpeed You! Black Emperor like", et s'il est vrai que les belges sonnent très près des canadiens, il n'est pas donné à tout le monde d'unir basse, batterie (excellente !), guitare, violoncelle et violon dans une pluie de sons aussi douce qu'un vent d'été. Sweek installe sa magie calmement mais sait aussi électriser ses compositions pour nous sortir de la torpeur hypnotique dans laquelle ils nous plongent. Impressionnant.
Trash et Traditions : Un collectif lillois complètement déjanté, ça existe, et il faut venir à Dour pour le trouver ! Une bande de potes bien allumés ont rythmé (!) les fins de soirées prés de la grande scène : discours et titres entre hommage, ringardise et quatorzième degré, les thrasheurs traditionnalistes n'ont peur de rien (reprendre les standards du métal francisés, ressortir des kitcheries made in France) et ont un sens de la déconne plus qu'aiguisé "merci à King Crimson d'avoir accepté de faire notre première partie...", comédiens, improvisateurs et musiciens, ils étaient là pour mettre de l'ambiance et n'ont pas failli à leur tâche.
- Les déceptions
Alec Empire : Disciple d'Onain, il se fait plaisir et je me fais chier, cassos. Il faut dire que le set solo, est beaucoup moins énervéé que le digital hardcore de Intelligence and Sacrifice.
King Crimson : Toute légende qu'ils soient, j'ai trouvé ça long et ennuyeux sur les parties instrumentales et à peine plus intéressant sur les parties chantées... Sans les jolies lumières et les costards blancs, je serais parti bien plus vite...
Nostromo : La grosse déception étant donné que j'apprécie particulièrement les deux dernières productions du groupe suisse, là, je n'ai pas réussi à entrer dans le concert, je me demande si eux-mêmes y étaient...
Soulfly : Ce n'est plus une surprise, le son est mauvais, les lights pourries et l'arrière-goût de mauvais Sepultura insoutenable.
Venus : Sur CD, c'est fantastique mais là où un Radiohead nous emmène au septième ciel, Venus m'a laissé de glace, alors que j'avais un très bon souvenir de leur prestation ici même et que Vertigone a fait pas mal de tours sur ma platine, je n'ai pas pu les suivre...
- Rock
All Systems Go :
The Melvins
Bonne énergie, leur rock survitaminé aurait mérité une autre scène (et donc un autre public) que la Cannibale mais le groupe a joué à fond sans se poser de questions existentielles.
AS Dragon : Les compos sont assez proches de ce qu'elles sont sur CD, mais à la différence de Spanked, on peut profiter du spectacle offert par Natasha et ses acolytes dont l'expérience du live est flagrante, rien n'est laissé au hasard, accords et déhanchements auront ravi le public.
Blutch : Du gros gros son, bien gras avec des parties instrumentales terribles, dommage que le chant ne soit pas du même tonneau...
Bob Log III : Epatant bonhomme que ce petit Bob, tout seul avec son appareillage rythmique et sa guitare électrifiante, il balance ses folksongs et assure le show, si Remy Bricka est trop kitch pour passer pour bon musicien, Bob Log III est trop bon musicien pour être raillé.
Burning Heads : Pas vraiment fan de reggae, je suis bien content de retrouver des Burning toutes grattes devant avec leurs médiators chargés de titres punks, ça joue vite, et les chemises colorées leur vont bien, happy face !
Cato Salsa Experience : Y'a des groupes, on se demande où ils vont chercher leur nom... Là, ça n'a rien à voir avec de la salsa... On peut aussi se demander où le festival va chercher ce genre de groupes... En tout cas, c'était bien rock comme il faut, pas transcendant mais agréable à écouter en début d'aprés-midi, bref, un excellent choix.
The Cherry Valence : Je retape les lignes du dessus ou ce ne sera pas nécessaire ? Ce combo plus stone rock que le précédemment cité tient la route (66), encore un excellent choix !
Das Pop : Gros jeu de lumière, grosse présence scénique, Das Pop est presque chez lui à Dour, ils ont les faveurs du public et délivrent (à nouveau) un bon show.
Dionysos : Si je ne les avais pas vu la semaine précédente aux Eurocks, ils auraient été dans les moments forts, mais là, j'étais prévenu et comme ils ont donné le même concert, Matthias a répété les mêmes interventions et fait les mêmes pitreries (escalade, slam...), c'était très bien mais ce goût de déjà-vu et de concert calculé m'a nettement moins emballé que leur passage sur la grande scène de Belfort.
Janez Detd : Les flamands punks sont irrésistibles ! Entre deux mots de français et des titres personnels, ils ne peuvent pas s'empêcher de foutre le feu à la Last Arena avec des reprises, ça rappelle l'excellent concert (improvisé) de Dour 2000. Carton jaune à une partie du public qui n'a pas tout compris au principe du festival (si t'aimes pas, tu changes de scène).
Les Melvins : Gros concert du trio de Seattle, la légende est toujours bien vivante ! Ils ont pioché à droite, à gauche dans leurs albums pour donner un concert haut en couleurs où guitare, basse et batterie avaient leurs mots à dire. Si leurs productions sont assez inégales en studio, sur scène, les Melvins restent les Melvins.
M83 : Pas de titre honorifique de "révélation" pour M83 car j'ai raté une grande partie de leur concert mais sur le peu que j'ai vu, c'était ahurissant, un combo instrumental plannant et électrisant...
Mirrorball :
Lofofora
Ouvrir le festoche n'est pas chose facile, la Red Frequency et la pression devaient être trop grandes pour eux, les petits côtés Live étaient pourtant assez plaisants.
Nashville Pussy : Presque la même heure, presque le même groupe, les texans sont de retour deux ans aprés leur passage remarqué à Dour et ils n'ont pas changé leurs manières, rock sudiste, attitude de camionneur pour le chanteur, poses explicites pour la bassiste et la guitariste, la recette marche toujours. La guitariste a même joué les Cliffhanger sur le côté droit de la Last Arena, atteignant son sommet pour y décocher quelques derniers riffs sur les cordes qui n'étaient pas encore cassées...
Steels : Le jeune groupe belge a grandi, ils sont passés d'une influence marquée par Radiohead à une autre, celle de Mogwai. Ils jouent (et chantent) avec la même sincérité et le même talent qu'on avait découvert il y a quelques années, ils n'ont plus qu'à trouver leur identité propre pour passer au niveau supérieur.
Superbus : Du tryo Kana/Kyo/Superbus, je n'ai vécu qu'un titre du groupe de la fille de Chantal Lauby, pour les autres le chemin était trop long et je savais qu'ils ne tiendraient pas la distance, là, je passais à côté et il fallait voir ça... C'était vite vu, la petite et son entourage musical sont d'une platitude qui feraient palir d'envie les Pays-Bas, aucun relief à l'horizon, ni dans les chansons (ni ailleurs), SuperJennie devrait se faire des implants et se faire composer des titres un peu moins niais pour qu'on refasse le déplacement.
Vincent Venet : Mais il ne vient plus, c'était la blague d'Alex pour ce jeudi, aussi lamentable que le concert.
Vive la Fête : Le groupe a soit disant oublié un cable (!), ils sont donc déplacés de l'après-midi à la fin de soirée, ça n'empêche pas la miss de chanter court vêtu. Musicalement, c'est trop belge pour moi.
Les Wampas : Encore une arnaque (4 à la suite !), Les Wampas étaient mieux quand ils ne passaient pas à la radio, Didier et ses musiciens, ses roadies, son garde du corps ont passé plus de temps à amuser la galerie qu'à faire de la zik... si c'est ça être punk en 2003...
Woven Hand : Qu'est-ce tu fous Oli ? Tu vas pas voir Woven Hand ? Bah, euh, c'est qui ? Et oui, à Dour, y'a trop de groupes sur la programmation pour qu'on épluche les textes de présentation, heureusement que certains suivent à ma place, Woven Hand, c'est un side-project du chanteur de 16 Horsepower et c'est en fait presque la même chose, chaleureux, tempéré, peut-être un peu trop lascif...
- Métal
Breed 77 :
Esprit du Clan
Les anglais de Gibraltar sont arrivés dans les valises de Raging Speedhorn et ont su faire impression sur la grande scène malgré l'heure matinale, les titres de leur premier album et quelques autres ont ravi un public conquis peu à peu par la technicité, les mélodies, le chant et la rage de ce groupe fort sympathique qui semble profiter de chaque instant de leur vie de groupe.
Clawfinger : Les tubes du combo le maintiennent à flot sur la grande scène où il fait très chaud, les refrains faciles et les samples précis font mouche, bref ils s'en sortent bien malgré la température.
Gojira : Débuter la journée par du death metal n'est pas simple, et pourtant c'est avec plaisir que je revoyais Gojira, la taille de la grande scène n'a pas fait peur au monstre qui a exécuté ses titres les plus violents pour des spectateurs déjà nombreux et amateurs du genre (leurs T-Shirts pour preuve !), les non initiés n'auront eu que très peu de temps pour profiter du Gojira plus mesuré, le temps imparti n'était pas assez long pour nous régaler autant que dans les plus petites salles...
Out : Enorme prestation surtout axée sur les titres qui tapent dur ("Before the bullet", "Watch me in", "Girl X Man"...) avec une fin de concert apocalyptique, le meilleur concert de Out vu cette année malgré sa durée, un excellent souvenir.
Stereotypical Working Class : Les Stereotypical Working Class ont réussi à faire entrer leur nom (sans l'écorcher) dans les esprits, ils ont ensuite bâti peu à peu leur réputation scénique et c'est avec une certaine impatience que j'attendais de les voir... Et, tous les "on dit que..." ont raison, les Stereotypical Working Class sont exceptionnels sur scène, ils y défendent formidablement leur premier album Illusion, les titres plus métal construisent le pit alors que ceux plus doux (comme le fantastique "Instinct") forcent le respect de l'audience ébahie par la tessiture de Martin et le sérieux des musiciens. Cerise sur le gateau, Bob de Watcha répond à leur invitation en traversant toute la tente pour les rejoindre sur scène pour interprêter "Illusion". Après ce concert, leur réputation de bêtes de scènes va continuer de grossir et ce ne sera que méritée.
Tomahawk : Grande scène, public très nombreux, jeux de lumières travaillée, rien à voir avec les Eurocks la semaine dernière si ce n'est la même disposition sur scène et le même set (à peu prés) pour les mercenaires de Tomahawk, meilleurs conditions et donc meilleure appréciation du concert, Mike Patton est vraiment très fort, ses copains aussi.
Watcha : C'est incroyable comme ils semblent toujours bons sur scène ! Nouvelle preuve avec cette heure passée en leur compagnie, de "Sam 3" à "Sam 2" (qui se termine par du Pantera !), les excités ont lâché leurs tubes ("Cupide", "Egalamonego", "Concrete lies") et leurs dernières pépites ("La rumeur", "Borné, "And the beat goes on"), il y en avait pour tout le monde !
- HardCore
25 Ta Life :
Tomahawk
Je ne suis pas fan de HardCore mais ce groupe-là sort du lot malgré quelques poncifs...
Backfire : C'est parce que j'ai des photos que je dois les avoir vus !
Biohazard : Ils ont effacé le très mauvais souvenir que j'avais d'eux (Eurocks 98), des titres bien envoyés, un public réactif, un bon son, du mouvement, Biohazard était au niveau de sa réputation.
Born From Pain : Nés de la douleur ? Mais pourquoi sont-ils si lassants ?
Cataract : Euh, c'était du HardCore, c'est le seul truc dont je me souviens...
Caliban : La bonne surprise de la journée HxC, le frontman en veut et vit son truc (enfin un !), ça bastonne pas mal et c'est loin de l'attitude innérant au style, un bon bol d'air frais sous la tente...
Convict : C'est des potes de Cataract non ?
Lenght of Time : Un bon concert vu les conditions... Leur chanteur s'est barré 15 jours avant le festoche et c'est celui de Negate qui l'a remplacé au pied levé (sur le retour).
Madball : Des légendes du NYHC qui se reposent sur leurs lauriers, cela aurait été une déception si j'attendais quelque chose d'eux...
Mindtrap : Déjà vu à l'IguanoRock où ils m'avaient semblé moins inintéressants.
Prong : Le temps ne fait pas de cadeau.
Raging Speedhorn : Les deux chanteurs et la présence scénique des zicos donne du rythme alors que l'album m'avait plutôt ennuyé.
Rollins Band : ne reprennant que des titres de Black Flag, Henry Rollins (habillé !) a donné une sacrée leçon à tous les gamins présents.
- Sound
DJ Lektroluv : Il y a eu plein de DJs que j'ai entrécouté mais deux seulement sont listés ici, à commencer par ce fantomas au masque vert qui a fait dansé la tente sur de bons vieux rythmes remis au goût du jour...
Kaada : Sur le label de Mike Patton, il n'y a pas que des bons trucs, ce combo zarbi est trop spécial pour recueillir mes suffrages.
Luc Van Acker :
Ragging Speedhorn
Une sorte de boucher électro indus à la Das Ich dans l'expression visuelle et au néant dans l'expression musicale.
Miss Kittin : L'autre DJ de la liste, rien à avoir avec le pitoyable set des Eurocks 2002, la miss a mixé royalement !
Percubaba : C'est pas mon truc mais bondiou que ça avait de la patate, pour un peu je serais allé sauter partout dans le public ! En fait, si j'y suis pas allé, c'est que je voulais voir un autre groupe mais Percubaba a marqué des points !
Ska-P : Professionnels de la bonne humeur et de la contestation les Ska-P ont chauffé le public à blanc, les "Legalisation, legalisation" (mot international ?) résonnent encore dans toutes les têtes, pour moi le meilleur show ska du festival même si Wash Out Test et Tokyo Ska Paradise Orchestra ne m'ont pas laissé aussi indifférent que je pensais l'être.
Sonar : Deux mecs qui se battent avec des claviers et des samplers, ouais, bof, et bien non, les deux lascars ont lâché les chiens et des riffs de grattes à faire palir Fear Factory, ça donnait grave sous la Magic Tent, j'aime quand ça blaste comme ça !
Stupeflip : Ni rock, ni métal, ni même drôle, une des arnaques de l'année avait l'honneur de la grande scène, leur "humour" (en est-ce ?) ne vaut pas un demi-clou, pas de spectacle, juste du vent, mais qui ne donne malheureusement pas assez d'air auprés de la machine à feu...
The Wailers : Les rois du reggae ont perdu leur pape mais ils jouent toujours ses chansons et c'est au rythme des standards de Bob qu'on a passé leur concert, agréablement surpris par la vitalité de ces Wailers qui ne sont définitivement pas un simple backing band.
Et je n'ai pas pu voir (pour plein de bonnes raisons) : Yo La Tengo, 2 Many DJ's, Cowboys From Outer Space, Calc, Arid (très bon pourtant cette après midi ensoleillée), Sparklehorse, Herbaliser, Babylon Circus, Fishbone, Tryo, Youth of Today, Roger Miret & the Disasters, Fonda 500, Daniel Johnston, Black Heart Procession, Yel, Imminent, Miele, Black Dice, ...
Merci / Coucou à la team Nameless/DourLive (Alex & Frida, Izo, Manu, Georgia, Kevin, JF, Eruct, ...), à Carlo et toute l'organisation de Dour, à l'équipe presse (Saty, Marc, Frantz...), à la DH, au staff Radio21, aux M&M's, à Tom (Mayon), à Soul-X, à Stéph, à OzzyLudo, à Néonord, à Camille, à Pierre (The SemiToneS !!!), aux groupes croisés backstage qui ont le sourire quand on les prend en photos : Therapy?, L'Esprit du Clan, Nada Surf, Hollywood Porn Stars, Dionysos, Breed 77, Gojira, Out, Stereotypical Working Class, Mike Patton (ThN) et Tomahawk, les Melvins, Watcha, AqME, Lenght of Time, ... et à ceux que j'oublie...