dour2001 janet adkins
Dour 1er jour.
Ca commence chez moi, rapides préparatifs, tout ce qui est sur la liste est dans la voiture, c'est parti.
Jusque chez Greg, à quelques kilomètres... Deuxième chargement de la voiture.
Merde, j'ai oublié mon oreiller, petit détour par la maison pour en choper un des deux et on reprend la bonne route, on ne dormira pas beaucoup, alors autant bien dormir !
Nouvel arrêt, cette fois-ci au milieu du carrefour d'EuraLille pour embarquer Simonb, en provenance directe de Paris.
Petite erreur d'aiguillage sur les routes belges (peu fournies en panneaux clairs) et nous voilà à Dour, parking artiste, carrément. Récupération des pass, installation du campement dans la zone réservée aux bénévoles (bah, oui, je bosse bénévolement pour le dourfestival.be...), le tout dans une atmosphère moite qui pue l'orage et qui rend tout geste aussi fatigant qu'un 400 mètres haies... Le premier jour à Dour, il ne se passe jamais grand chose pour les grands amateurs de rock que nous sommes... Les scènes étant plutôt électro... Ca ne nous empeche pas de nous promener pour prendre nos marques, la configuration du site ayant bien changée depuis l'année dernière...
190 groupes jouent durant les 4 jours, je ne les citerais pas tous faute de les avoir tous vus, et même ceux dont j'ai vu quelques notes ne seront pas forcément dans ces lignes... comme par exemple Bauer qui remplaçait Snow Patrol.
Aujourd'hui, c'est sur la Cannibal Blue Stage que ça se passe. Janet Adkins, le combo régional de l'étape fait montre d'une grande maîtrise du rock-indus, très bon set, idéal pour nous plonger dans l'ambiance de la journée !
Exténués par la re-traversée du site, on est très content de squatter la tente presse en attendant de discuter avec Franz des Young Gods. On ratera donc Gonzalez dont on entendra eaucoup parler, tant pis pour nous, on avait qu'à se bouger !
Se bouger, on l'a fait pour The Young Gods live.
Obligatoire.
Leur set est désormais presque 100% sans guitare, la plupart des sonorités étant samplées, Al joue avec les machines, Bernard donne une démonstration de batterie et Franz semble possédé par ses paroles, c'est astronomique ! Le final mettra le pit en fusion avec "Beaucoup de bruit" et d'autres vieux titres plus métal que les nouveaux... Le public se déchaîne, Franz joue avec les lumières, le son est très bon, la grande classe quoi...
Il n'est pas encore très tard mais Alec Empire a annulé et Ladytron mettra deux heures à se foutre de la gueule du monde, euh, à s'installer... Conscients des 3 longues journées qu'il nous reste à vivre à Dour et de l'orage qui se prépare, on va dormir.
Rectification.
Essayer de dormir.
Le camping bénévole est juste en face du "Breezer shaker", la tente "techno", et jusque 5h du mat, les infrabasses et les vibrations intra-sols nous assaillent, même avec un bon oreiller, très dur de fermer les oreilles...
S'ajoutent bientôt à cela orage, pluies et rafales de vent...
dour2001 iggy pop
Dour 2ème jour.
On a des voisins.
On le savait la veille puisqu'on s'était installé au milieu de plein de tentes, mais là, ils deviennent une réalité.
Une réalité bruyante !
On ne sait pas s'ils rentrent de la nuit techno ou s'il vont "travailler" mais ils gueulent, couvrant même le groupe électrogène qui ronronne 24 heures sur 24 à une dizaine de mètres.
Il fait jour.
Il est un peu plus de 6h...
Nos voisins aiment le rap et en diffusent dés 8h15.
Merci les gars.
C'est donc claqués et excédés qu'on rejoint les douches puis la tente presse pour déjeuner tranquillement.
Planning de la journée, demande d'interviews, discussions, transferts des photos numériques, reviews de concerts et il est déjà midi.
L'heure de GloryBox. Et il fait toujours aussi chaud, un peu moins moite mais chaud et beau. Et il y a GloryBox qui nous livre son pop rock très doux, très agréable pour débuter la journée. Le groupe, très sympathique, termine sa prestation et descend dans le public pour suivre la suite.
La suite, c'est Lowgold, très "low" ce combo britton 100% angliche. Pas passionnants pour un centième de lingot, on va manger...
Aprés un passage rapide pour voir Mauro, on reste devant la Last Arena plus longuement pour suivre le trés bon concert de Das Pop, ô combien décevant l'an dernier, le tennisman de service déjoue les pronostics et s'impose avec ses facéties et sa pop très bien calibrée.
Brutale.
Très brutale la rupture.
De la pop au punk, de la grande scène à une plus petite... Vision tient bien la route, les vieux briscards du hardcore mélodique ricain allument la scène punk avec leur dernier hit, dommage de commencer par celui-là puisque la suite du set est un peu plus fade... De toute façon, si on ne veut pas rater Nashville Pussy, il faut repartir sur la Last Arena...
Et c'est la deuxième énorme bonne surprise de la journée, le gang de Nashville, que l'on dit sulfureux et peu inventif, n'est pas si sulfureux (enfin, pas assez) et très rock'n'roll ! On pensait se faire chier à les écouter, et bien, pas du tout, les titres s'enchainent, les canettes se vident et atterrissent dans le public, les filles se dénudent, ça passe très vite ce show ... Et le rock proposé, gras et lourd, tient plutôt bien la route...
Jon Spencer Blues Explosion.
Ces quatre mots sont répétés par Jon lors du dernier morceau totalement dévastateur où la douce folie du charismatique leader du trio s'exprime enfin, après un concert relativement calme et techniquement irréprochable.
La place est chaude, très chaude pour l'iguane qui a assisté au show depuis le côté de la scène.
Marcel et son Orchestre nous dit être impressionnés par les italiens qui jouent sur la Red Frequency Stage mais nous, on récupère un peu en attendant le show.
dour2001 karate
Celui que Monsieur Iggy Pop a fait une fois de plus ! Crowd-surfing, escaladages de structures, jets de micro, public sur scène, des petits mots en français, des zicos de folie, des hits en pagaille, Iggy est une légende vivante, détonnante de vie même... La classe internationale pour ce monsieur du rock qui ne peut laisser personne indifférent.
La pluie se met à tomber drue 3 minutes aprés la fin du concert d'Iggy.
Nous sommes en T-Shirt.
La température chute.
Ca caille.
Marcel jouera bientôt, après Orishas.
La flotte continue de tomber méchamment.
Difficile décision...
On rentre.
Pas de Marcel, pas de reprises d'AC/DC ni de show à la Elvis par son fils caché...
Et plus de piquets pour notre avancée de tente, mystérieusement disparus.
Dour 3ème jour.
Nos voisins ne sont pas morts, même pas fatigués, rentrent-il juste de la nouvelle nuit techno ?
En tout cas, ils sont chiants.
Il est 7h15 et "Vas-y Thierry, roule un joint", ouais, fume et ferme-là plutôt que de nous chanter tes parodies des tubes des Inconnus...
La fatigue nous a permis de dormir un peu plus que la veille mais la nuit est déjà finie.
Rebelote : douche, petit déj, briefing.
Steels ouvre nos oreilles dés l'apéro avec une pop électrique radioheadisante sur les passages chantés mais très instrumentales dans l'ensemble. A l'abri dans la Petite Maison dans la Prairie, on évite les premières notes de reggae et les premières gouttes de pluie. On peut en bouffer toute la journée. On prend l'autre menu, celui avec "poprock sous tente".
Autre entrée, de choix, Reiziger. Trés bon concert également.
On avait prévu d'aller découvrir des trucs mais la pluie redoublant, on oublie.
Sous la Magic Tent, on n'oublie pas Mickey 3D. Concert chaleureux, détendu, sympathique, comme d'habitude avec Mickey.
Cependant, on écourte notre audition, on part rejoindre l'autre tente, celle où va jouer Virago.
Le rock pressé, tendu, crispé, rebondissant sur le malheur des mondes des Grenoblois fait toujours merveille. On les sent trés concentrés, les titres des deux albums se mélangent sans que cela ne dérange.
"Oli, interview de Fantomas dans 10 minutes"
Simonb vient de me sortir soudainement du concert de Virago.
Il faut partir.
Le concert était presque fini mais il faut rejoindre Alex de suite. C'est fait.
"Oli, t'as l'interview de Mickey 3D à 18h"
Simonb, messager (!) la prend à son compte, les Mickey 3D on les reverra, les Fantomas, rien de plus sûr.
Après une rencontre de 2 des 4 tarés de service dans leur loge et la bonne humeur, je croise les Virago et Alex de The Semitones, c'est sympa Dour...
Puis l'attente commence. L'attente pour découvrir Karate, combo dont on ne sait rien mais qu'Alex (webzinenameless) adore et nous a lourdemant invité à suivre. Alex ne tient plus, "le meilleur groupe du monde va jouer, c'est indescriptible, ils sont les seuls à faire ça...". Bref, on attend, incrédules, de les voir à l'oeuvre. Et bah, euh, force est de constater qu'Alex ne s'est pas foutu de notre gueule. Karate c'est excellent !!! Venu de Boston, le trio nous sert du rock aux influences jazz et blues du plus bel effet, la session rythmique est phénoménale, le guitariste pas mauvais non plus, certaines ambiances me rappellent le Pink Floyd de More ou Wish you were here, pourquoi ce groupe est-il si peu connu ici ???
Merci Alex.
Pour se remettre dans la réalité, rien de tel qu'une bonne marche dans la boue et quelques titres de Napalm Death. Je crois que c'est mieux sur album... Là, en live, même si ça joue fort, vite, fort vite, les gars ont l'air plus idiots que méchants, des gamins qui font du bruit... Non, il faut définitivement se contenter des albums.
Nos, désormais amis (!), de Fantomas vont investir la Red Frequency Stage (scène principale pour un soir, n'est-ce pas Mike ?). Et là, grosse démonstration à nouveau. L'an dernier, le show était scotchant, cette année, il est terriblement scotchant. Les nouveaux morceaux, les reprises, gardent une certaine construction, des riffs s'enchaînent, les musiciens sont tous en roue libre, c'est impressionnant. Je commence presque à apprécier la musique en elle-même... Et la pluie s'est arrêtée !
Chagement de registre avec Black Heart Procession, c'est calme, très calme, la scie et le piano faisant moins de bruit que la batterie du petit Lombardo, mais c'est bien aussi, enfin, très très calme.
dour2001 cowboys and aliens
La soirée Handicap International / VIP, sous la méga tente VIP prend fin subitement. Des campeurs stupides ont jeté leurs ordures dans un petit ruisseau, lequel s'est vite trouvé embarrassé pour poursuivre son lit et en a joyeusement débordé, se vengeant sur d'autres campeurs. La Croix Rouge intervient, reloge les inondés sous la tente VIP. Fin du souper, la fête organisée pour les gamins unijambistes du Cambodge doit laisser place à un campement de fortune, d'infortune plutôt. La tente VIP pour la bonne cause se transforme en camp de réfugiés.
Loin de tout ça, on organise une nouvelle expédition à l'autre bout du site pour voir des standards de Queen repris par de jeunes belges dont deux membres de The Semitones. L'allée de la Cannibal semble bien déserte, la gadoue ne permet plus l'accés derrière la scène, les concerts "CloClo et Queen covers" sont déplacés sous la tente d'où on vient.
Il est plus de deux heures du matin, notre tente est plus proche, on la rejoint.
Notre tente à qui il manque désormais 3 ou 4 sardines, le temps d'en remettre d'autres et au dodo.
"On dort ici la nuit prochaine ?" demande Greg, euh, je ne sais pas, on verra si la toile est mouillée, l'heure qu'il est tout ça, moi ça m'ennuie un peu de faire la route durant la nuit, il faut voir avec Simonb aussi...
Bom Bom Ta Ta Bom
Bonne nuit
Bom Bom Ta Ta Bom
Bom Bom Ta Ta Bom
Bom Bom Ta Ta Bom
Dour, dernier jour.
On se barre d'ici. Nos gentils voisins sont toujours aussi irrespectueux du sommeil des autres et s'amusent à brancher lourdement deux demoiselles qui passent, la techno (Bom Bom Ta Ta Bom) est aussi au programme de la nuit prochaine, il semble faire beau, bref, on remballe.
La voiture, comme le programme de la journée, est chargée.
Douche et petit déjeuner pris, c'est parti !
Et quel démarrage sous le ciel bleu et les rayons du soleil, les Cowboys and Aliens envoient le bois. J'adore l'album, je prends un pied pas possible en live. Kris, le diable de bassiste, s'amuse avec le public, s'éclate avec ses potes, Peter prisonnier de ses futs se contente de les martiriser, John lâche ses solos et Henk prend des pauses de yankee. L'an dernier, le stone rock des Fu Manchu avait fait merveille, cette année c'est celui des cowboys et des aliens. Là encore, le set est court, début de journée oblige, dômmage, j'aurais aimé en prendre plus dans la tronche. On a le droit à mon "Asteroid blast" chérie mais aussi à une nouvelle compo, bien dans la veine "rock sudiste" des autres titres du groupe belge. Yeah !
Sous la tente surchauffé, les Luxembourgeois Defdump mettent une autre pression, ça claque ! Le groupe saute dans tous les sens, le chanteur alterne passages obscurs et voie plus claire, rappelant parfois Francisco (shovel) dans son attitude. Ca bastonne, le groupe est à l'aise, le son est trés gros sans être brouillon, la journée commence fort.
Et on ne s'arrête pas en si bon chemin, après une interview de Spor dans des conditions sonores dantesques, il faut courrir à travers le site (sans faire de détour), et à travers la scène pour se retrouver "front stage" pour shooter les Enhancer (qui peinent à me reconnaître...). Enhancer, je commence à connaître les rouages de leur set 'en salle', là en 'festival', le set raccourci laisse place aux gros titres et aux hymnes mais aussi à l'imagination du combo, David se permettant un peu d'escalade à la "Iggy Pop". Pas de prise de tête, il fait beau, du gros son, du rythme, c'est la fête à Dour et le pit l'a bien compris s'en donnant à coeur joie pour labourer la terre et y enterrer les gobelets vides...
Un bref passage face à Add n to x permet de recharger nos batteries. Rock et électronique se marrient bien, les sons se baladent sur la fréquence rouge, agréables.
Ensuite, c'est My Vitriol qui attaque son concert sur cette scène, la Red Frequency, devenue principale, puisqu'aujourd'hui la Last Arena est abandonnée à des sous-produits de rap et à d'autres groupes de rap. Le pop rock des anglais est sympathique mais on a du mal à comprendre la hype qui les entoure outre manche, ils sont loinds de rafraichir le genre et d'être aussi géniaux que certains le prétendent.
Nouveau déplacement jusque la Cannibal, mieux vaut être en bonne forme pour suivre le rythme imposé par la programmation de Dour. Là, nos efforts sont amplement récompensés.
A nouveau, un groupe qui me ravit sur album va jouer live.
Tranquilles, les Spor proposent leurs compos.
Ils les allongent, les étirent, jouent avec les sonorités et les instruments, les distordent, rock'n'roll. Seul regret, l'absence du délicat "Dream tamer" qui nous aurait plongé encore plus loin dans ce monde onirique créé par les Spor.
Transpiration.
Due au soleil plus qu'à notre indolence.
Merci Spor.
Comme la Cannibal est squattée par Radio 21, les métalleux se sont repliés sous la tente magique, c'est là que Gojira montre toute sa férocité, toute sa technique, tout son pouvoir de destruction. Le groupe installe une atmosphère lourde, pesante et nous cribble de leurs riffs sauvages, de leurs rythmes intenables et d'un son ultra méchant. Ca détruit à peu prés tout ce qu'il reste des festivaliers et ça le fait proprement.
On a pris des trillions de tonnes d'accords sauvages dans la tronche mais la journée continue, on est à la fois excité par la venue, toute proche, des Therapy?, et pensif, c'est déjà presque fini...
Nos potes, restés à la maison, nous parlent de Phoenix comme d'un super groupe qu'on connaît forcément "mais si, t'as entendu leur single", désolé les gars, mais ça ne nous dit rien, on n'écoute pas la radio, on ne mate pas les pseudos chaines musicales dans la journée, mais pour vous faire plaisir, on ira voir ce que ça donne.
dour2001 spor
On y est.
Phoenix est là, au soleil, avec des guitares et des gueules d'anglais, ça doit être ça la "french touch", des gueules d'anglais et des fringues limite à la Deschiens.
Côté musique, pas grand chose non plus à se mettre sous la dent, c'est lent, incroyablement lent. Je préfère My Vitriol.
De toute façon, à l'autre bout de la plaine de la Machine à Feu, il y a les Backyard Babies, alors c'est vite vu, on prend un casse-dale, une blanche (Hoegarden rox) et on trace.
Comme des membres de Spor, Enhancer, Therapy?, Cowboys and Aliens, Starfighter... on se retrouve face aux suédois décolorés, avec une petite idée en tête : "ces mecs sont des poseurs". Il faut dire que leurs belles gueules de nordiques s'affichent sur tous les grillages depuis 2-3 jours. Piercings, tattoos, décolorations, ils sont désormais face au public, et là, encore une putain de bonne surprise.
Ils ne trichent pas.
Les poseurs ne le sont pas quand ils ont un public à remuer. Ils s'en donnent à coeur joie et foutent le feu. Pas d'arrière pensées commerciales, le groupe est seul avec le public et sort ses plus belles compos pour faire la fête avec lui. Ca nous apprendra à juger les groupes sur une image... Une claque qui fait du bien !
Malheureusement, on se barre avant la fin, pour être sûr de ne pas rater le dernier gros concert du festival, Therapy?.
Depuis la sortie et l'écoute de Troublegum, ça fait 7 ans déjà, j'attends de les voir en live. Jusque là, j'ai toujours eu une excellente mauvaise raison de les rater.
Pas cette fois-ci.
Therapy? est chez lui en Belgique, abonnés un temps au Rock Tourhout / Rock Werchter, ils sont cette année à Dour, avec pour tout bagage, un album best of pour leur dix ans de carrière. Et ce concert, c'est pour les fêter, c'est une succession de tubes ("Stories", "Nowhere", "Church of noise", "Die Laughing", "He's not that kind of girl" ...) d'hommages (à Joey Ramone), de boutades "nous on fait du bruit, pourquoi vous n'en feriez pas aussi ?" et d'instants magiques, l'écoute de "Diane" nous offrant de grands frissons.
J'attendais Therapy?
J'ai vu Therapy?
Je peux repartir.
Et nous repartons.
Le temps ou pas de saluer nos potes, on s'embarque et on quitte Dour.
Heureux.
Oli et Greg tiennent à saluer/remercier pas mal de monde et à s'excuser auprés de ceux qu'ils vont oublier, voilà donc une liste non exhaustive :
ZeDourTeam (Alex, dEl, Audrey, Simonb, dea, JF, Redboy...), Carlo Di Antonio et tous les gens qui bossent pour Dour (Saty, Marc, Peter, Kevin...), les groupes qu'on a croisé et apprécié, JoOl, Presto!, Gorguedyl, Rosario, Eléo, SuperToufik la vendeuse de glaces, ... et surtout Gui de Champi pour ne pas être venu nous pourrir le festival avec son manque d'humour patent !
Photos © Oli